Jalen Brunson, le nouveau patron
« Nous sommes censés gagner des matchs même quand nous ne jouons pas au mieux. C’est le signe d’une équipe qui marche bien », confie l’ancien joueur des Dallas Mavericks.C’est exactement ce qui s’est passé mercredi soir. Les Knicks n’ont pas bien joué contre les Hornets. Ils ont gaspillé leur avance. Ils ont souffert. Puis leur nouvelle star les a délivrés en inscrivant un panier à 3-points crucial dans le quatrième quart-temps puis un autre en prolongation. Il a inscrit 6 des 10 points new-yorkais en OT, finissant ainsi avec 27 points et 13 passes décisives (record en carrière).
« Il est nécessaire selon chaque situation. C’est son ADN en tant que joueur. La défense adverse le pressait à deux et il a bien lu le jeu. Il a marqué des paniers importants que on en avait besoin », explique Tom Thibodeau au sujet du meneur.Sa présence retire de la pression des épaules de Julius Randle, finalement pas toujours à l’aise avec le statut de go-to-guy. L’intérieur All-Star sait se créer son tir. Mais Brunson, lui, peut contrôler toute une attaque. Après Raymond Felton, Ramon Sessions, Shane Larkin, Toney Douglas, Pablo Prigioni, Frank Ntilikina, Chris Duhon, Trey Burke, Kemba Walker ou encore José Calderon, les Knicks ont enfin un point guard digne de ce nom au sommet de son art. Un joueur capable de poser le jeu, de scorer mais aussi de créer pour les autres. Et surtout enfin un général des parquets capables de s’imposer comme un leader.
« Il n’y a pas assez de mots pour dire ce que Jalen apporte à l’équipe. Il contrôle complètement le jeu par moment. Pendant un match, il nous arrive de traverser des périodes difficiles. Mais il est tellement fort de caractère. La détermination peut se lire dans son regard. Il donne de l’espoir à toute l’équipe », poursuit Thibodeau.Les dirigeants de Gotham ont payé cher pour mettre la main dessus. Plus de 100 millions. Mais Jalen Brunson leur rend déjà bien. La saison est encore longue mais les Knicks ont de nombreuses raisons de penser qu’ils pourront la savourer pendant quelques mois sans tomber dans la déprime. CQFR : Les Lakers s’enfoncent, Giannis pilonne les Nets
