James Harden revient sur ses années aux Rockets et… se moque du monde ?

Désormais aux Brooklyn Nets, James Harden s’est confié sur ce qu’il ressentait en portant les Houston Rockets depuis huit ans.

James Harden revient sur ses années aux Rockets et… se moque du monde ?
Quand quelqu’un s’excuse et ajoute un « mais », c’est souvent ce qui suit qui est important. James Harden a avoué que son comportement aux Houston Rockets lors des semaines qui ont précédées son transfert n’était pas vraiment approprié… mais ajoutait que c’était peut-être nécessaire pour obtenir ce qu’il voulait. Les excuses de James Harden, irrespectueux et égoïste avec les Rockets Le barbu fait mine de rendre hommage à son ancienne franchise, mais tout en envoyant un taquet déguisé sur son rôle pendant toutes ses années.
« Il y aura toujours une perception négative sur James », confie l’intéressé en parlant de lui à la troisième personne. « Il faut juste continuer à donner tort aux gens. La situation dans laquelle j’étais à Houston, où je devais scorer 40 points pour nous donner une chance de gagner, c’était éprouvant. » « Et ça me soulage de pouvoir compter sur d’autres gars qui peuvent scorer, je peux jouer playmaker sans avoir à me soucier de marquer à chaque possession. »
Alors, il y a bien sûr du vrai dans ce que dit James Harden. Il se crevait effectivement toute l’année en étant le point central de l’attaque des Rockets match après match, saison après saison. Mais déjà, notons qu’il le faisait aussi pour aligner ses statistiques et parce que le trophée de MVP lui tenait VRAIMENT à cœur. Ensuite, Harden est quand même gonflé. Le jeu reposait uniquement sur lui ! Il mangeait possession après possession. Et rien n’indique que c’était nécessaire pour que les Rockets gagnent ! Au contraire même ! Il a été entouré de très bons joueurs comme Dwight Howard, Chris Paul et Russell Westbrook. Sans oublier Eric Gordon, etc. Les Rockets auraient très bien pu jouer autrement. Alors à qui la faute ? Daryl Morey, l’ex GM ? Mike D’Antoni, l’ex coach ? Ou James Harden, l’ex diva ? Sans doute un peu des trois.