Voilà pourquoi Jimmy Butler ne fera jamais confiance à ses dirigeants

En 2014, les Bulls ont menacé Jimmy Butler de ne plus le faire jouer s'il refusait de prolonger son contrat. Ambiance...

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Voilà pourquoi Jimmy Butler ne fera jamais confiance à ses dirigeants
Ryen Russillo d'ESPN a raconté cette semaine une histoire assez incroyable qui montre à quel point le front office des Chicago Bulls est une plaie pour la franchise. Elle concerne Jimmy Butler et se déroule en 2014. Alors que Butler se révèle aux yeux du grand public pendant sa 3e saison en NBA et tourne à 13.1 points par match au moment de s'avancer vers la restricted free agency, la direction lui fait une offre de 44 millions de dollars sur 4 ans. Alors qu'il vient de voir Klay Thompson signer pour 26 millions de plus sur la même durée (Thompson n'avait évidemment pas le même statut qu'aujourd'hui), "Jimmy Buckets" refuse et préfère patienter. Il sait que des offres supérieures arriveront sur son bureau et que, si les Bulls souhaitent le conserver, ils devront s'aligner. C'est à ce moment-là qu'un membre du front office, dont le nom n'a pas été divulgué par le journaliste, vient menacer le futur All-Star :
"La personne est allée voir Butler pour lui dire : 'Si tu ne signes pas de prolongation, on fera jouer Tony Snell à ta place et on baissera ton temps de jeu'. Butler a répondu : 'Sérieusement ? Snell, ce gars que je tue à l'entraînement ? Vous allez vraiment casser ma valeur sur le marché et faire jouer un moins bon basketteur ?' Tom Thibodeau s'est opposé à ça et continué de faire jouer Butler, qui a finalement décroché un plus gros contrat et est devenu ce que l'on sait. C'est pour ça que Butler et Thibs se respectent autant et qu'il y a toujours de la défiance entre Butler et le front office des Bulls. Il ne leur fait pas confiance".
On commence à comprendre un peu mieux les rumeurs qui sortent tous les mois sur un éventuel trade de Butler à Boston ou ailleurs. Le peu d'estime que semble avoir l'arrière All-Star pour Fred Hoiberg, l'homme du duo Paxson-Forman, a également un peu plus de sens...  
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