Les Sixers balayés, des envies d’ailleurs pour Joel Embiid ?

Joel Embiid était évidemment frustré et déçu après l’élimination des Philadelphia Sixers, sweepés par les Boston Celtics dès le premier tour.

Les Sixers balayés, des envies d’ailleurs pour Joel Embiid ?
Plusieurs crans en-dessous. Présentés comme une armada capable d’aller loin en playoffs, les Philadelphia Sixers ne boxent en réalité pas du tout dans la même catégorie que les principaux favoris pour le titre. Illustration sur ces playoffs. Un petit sweep et puis s’en va. La franchise de Pennsylvanie sort par la toute petite porte. Balayée 0-4 par les Boston Celtics. Certes, les 76ers évoluaient sans Ben Simmons, blessé. Mais les individualités superposées les unes sur les autres au sein de l’effectif ne constituaient jamais une équipe. Joel Embiid, Al Horford, Tobias Harris, Josh Richardson… c’est bien joli sur le papier. Mais tous ensembles, ça ne donne rien. CQFR : Doncic écrit sa légende, Mitchell on fire et les Sixers sweepés ! Et ça ne donnera sans doute jamais rien, si jamais les dirigeants venaient à se mettre en tête de ressayer. En attendant, Brett Brown risque bien d’être sacrifié. Presque logique, sans vouloir bêtement remettre toute la faute sur le coach. Des changements dans le groupe sont aussi à prévoir. Peut-être même avec les stars.

« Je ne prends pas les décisions », prévient de suite Joel Embiid. « Ce qui doit arriver arrivera. J’ai toujours dit que je voulais finir ma carrière ici. Si c’est le cas, tant mieux. Sinon, je passerai à autre chose. »

Le Camerounais était forcément très déçu après cette aventure infructueuse dans la bulle. Il y a un an, les Sixers passaient à un ou deux rebonds sur le cercle – ceux du ballon après le tir de Kawhi Leonard – de disputer les finales de Conférence à l’Est. Aujourd’hui, ils sont les premiers éliminés. Malgré 30 points et 10 rebonds de Joel Embiid sur ce Game 4. Même s’il n’a pas laissé sa frustration lui faire dire n’importe quoi, le pivot All-Star a tenu à critiquer subtilement les choix opérés par ses dirigeants il y a quelques années, quand ils avaient cassé un effectif en pleine ascension.

« J’ai le sentiment que nous avions un groupe avec des bons joueurs draftés ici. Puis on a décidé de faire plein de transferts pour ramener Jimmy [Butler], Tobias [Harris] et d’autres très bons joueurs. Ça n’a pas marché. On n’a jamais réussi à trouver le rythme. C’est frustrant. Nous n’étions pas toujours appliqués. On doit faire mieux. »

Un brin de nostalgie de l’époque où son grand ami Dario Saric – mais aussi Robert Covington – squattaient à Philly. Mais aussi un coup de pression déguisé envers la direction. Sous contrat jusqu’en 2023, Joel Embiid ne cache pas qu’il veut du changement. Lui qui a répété plusieurs fois qu’il voulait être au cœur de l’attaque, près du panier, ce qui est difficilement possible quand il a Ben Simmons et Al Horford à ses côtés. Il va falloir se poser les bonnes questions aux Sixers cet été. Vraiment.