C’est censé être le scandale qui secoue la NBA en ce moment : les Los Angeles Clippers sont accusés d’avoir détourné le Salary Cap en payant Kawhi Leonard via un emploi fictif, à savoir un contrat de sponsoring massif (48 millions de dollars) avec une entreprise en partie financée par Steve Ballmer, propriétaire de la franchise californienne. La ligue mène pour l’instant son enquête et, dans l’attente d’un dénouement, aucune sanction n’a été prononcé pour le moment. Logique. Mais ça risque de donner quelques scènes particulières, surtout si les Clippers venaient à être reconnus coupables par la suite.
Affaire Leonard–Clippers : vers des sanctions lourdes pour les deux ?
En effet, lors du Media Day, Kawhi Leonard mais aussi le Président de l’organisation Lawrence Frank, ont été questionnés sur le sujet par les journalistes. Ils n’ont pas souhaité botter en touche. Au contraire, chacun a affirmé son innocence.
« Je comprenais parfaitement l’intégralité du contrat et des services que je devais fournir », assure l’ailier All-Star au sujet de son deal avec Aspiration, une entreprise qui ne lui imposait visiblement aucune campagne de publicité, aucune action promotionnelle et continuait de le payer aussi longtemps qu’il resterait aux Clippers. « Je ne réagis pas aux théories du complot ou aux sujets qui n’existent que pour faire cliquer. »
La ligne de défense des principaux protagonistes reste la même : ils ont tous été victimes de fraude, Ballmer le premier. Ils sont évidemment présumés innocents pour le moment. Mais le faisceau d’indices apporté par le journalise d’investigation Pablo Torre reste accablant. Nul doute que les vidéos où Leonard et les autres démentent sans sourciller reviendront vite sur le devant de la scène si les enquêteurs venaient à trouver la preuve d’un contournement du Cap de la part des Californiens.
