LaMelo Ball a tué la course au Rookie of the Year, il faut s’incliner

LaMelo Ball a tué la course au Rookie of the Year, il faut s’incliner

LaMelo Ball régale et se régale, au point d'avoir presque déjà mis un terme à la discussion autour du titre de RoY.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
La course au MVP est pleine de suspense et bien malin qui peut dire qui succédera à Giannis Antetokounmpo à la fin de la saison à l'heure qu'il est. Pour celle du Rookie of the Year, c'est complètement l'inverse. Un joueur est en train de ruiner la conversation alors que l'on n'est même pas encore à la moitié de la saison. Après 34 matches disputés par son équipe, LaMelo Ball fait méchamment la course en tête. On ne veut pas lui porter la poisse, mais on n'a déjà plus vraiment de doutes à ce sujet. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance et il y avait de quoi être un peu sceptique avant son arrivée en NBA. Ses belles prestations en Australie étaient indiscutables, mais difficile de se détacher de l'image de rejeton au style de jeu insupportable que l'on voyait en action à Chino Hills au lycée. Maintenant que l'on peut l'observer autrement que par le prisme de LaVar, l'histoire est bien différente. LaMelo Ball est l'un des joueurs les plus divertissants de toute la NBA depuis le début de la saison, mais ce n'est pas tout. Ce côté showman auquel tout le monde s'attendait s'allie à une intelligence de jeu, une lucidité et une production que l'on n'attendait pas. A cette heure, Ball est en tête de pratiquement tous les classements chez les rookies.
  • 1er au scoring avec 15.7 points de moyenne
  • 1er aux assistes avec 6.4 passes par match
  • 1er aux rebonds avec 6 prises de moyenne
  • 1er aux interceptions avec 1.6 steals par match
Anthony Edwards et James Wiseman, draftés avant lui, ont montré de belles choses par instants. Mais rien qui n'approche ce qu'a proposé le jeune Californien depuis son arrivée dans la ligue. On peut aussi citer de très bons débutants comme Tyrese Haliburton, Immanuel Quickley, Saddiq Bey et quelques autres qui auraient pu avoir leur mot à dire dans une année où aucun joueur ne se serait autant détaché. Mais là aussi, l'écart est conséquent. Trois-points, spectacle et respect : Il ne fallait pas manquer le duel entre LaMelo et Carmelo cette nuit Le plus impressionnant dans tout ça ? LaMelo Ball n'a que le quatrième temps de jeu moyen chez les rookies de cette année, avec un peu moins de 29 minutes par rencontre. C'est lors de ce mois de février que le garnement a pris son envol et véritablement montré à James Borrego qu'il pouvait et devait lui faire finir les matches. Avec 20.1 points, 6.2 rebonds et 6.7 passes de moyenne, le benjamin de la fratrie est devenue le troisième rookie de l'histoire à tourner à au moins 20-6-6 sur un mois entier. Les autres ? LeBron James et Luka Doncic. On ne sait pas si le meneur des Charlotte Hornets sera capable d'évoluer dans les mêmes sphères que ces deux extraterrestres-là, mais il est quand même sacrément bien parti. Une chose est sûre, LaMelo Ball a d'ores et déjà contribué à rendre de nouveau les Hornets attrayants. Le tout en les replaçant dans le top 8 de la Conférence Est pour le moment. Les attentes sont dépassées et le fameux "sky is the limit" semble parfaitement s'appliquer. Sur son chemin vers les sommets, il n'a déjà plus qu'à tendre les bras et à éviter les blessures pour capturer un titre de Rookie de l'année. CQFR : Harden sort un match fou, Zion domine Gobert
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