LeBron dément avoir écrit une tribune en Chine… mais assume le message

LeBron n’a pas rédigé la tribune publiée en Chine, mais il en endosse chaque mot : ambassadeur malgré lui… et pleinement assumé.

LeBron dément avoir écrit une tribune en Chine… mais assume le message

Le feuilleton LeBron James en Chine prend une nouvelle tournure. Alors que le People’s Daily, organe officiel du Parti communiste chinois, avait publié une « tribune » signée de son nom, le joueur des Lakers a tenu à clarifier : il n’a pas écrit lui-même ce texte.

Un proche de James a confirmé au New York Times que l’article était en réalité une compilation d’extraits d’interviews, retravaillés puis publiés sous forme d’essai. Pas de plume personnelle, donc, mais pas de recul non plus : LeBron assume pleinement les propos qui y figurent. « Je suis profondément touché par l’enthousiasme et la gentillesse de mes amis en Chine… Tout ce que je peux faire, c’est donner le meilleur de moi-même sur le terrain pour exprimer ma gratitude », peut-on lire dans le texte diffusé en Chine.

Le timing n’a rien d’anodin : à l’heure où la NBA prépare des matchs de pré-saison à Macau, et où CCTV renoue avec la diffusion des rencontres, LeBron reste l’ambassadeur idéal pour un retour en grâce sur ce marché stratégique. « Je crois que le sport peut rassembler les gens, transcender les frontières et créer une compréhension mutuelle », insiste encore la star, confirmant qu’elle endosse le message de rapprochement.

Alors, cette tribune aurait-elle fait scandale aux États-Unis ? Le buzz généré ces dernières heures a peut-être un peu déstabilisé le camp James, qui a jugé bon de « doser » en précisant qu’il n’avait pas écrit le texte de sa main. Mais dans le fond, rien n’a été démenti : les propos sont bien ceux de LeBron, et ils restent assumés. Donc, au final, rien de nouveau. Car combien de joueurs NBA rédigent vraiment leurs articles ou leurs livres sans qu’un journaliste ne leur tienne la plume ?

Reste que cette nuance – il n’a pas « écrit » la tribune, même s’il en porte les mots – en dit long sur la manière dont la NBA soigne son image à Pékin. Dans cette opération de reconquête, LeBron n’est pas seulement un joueur, il est devenu le visage d’une diplomatie sportive où chaque mot compte.

LeBron James signe une tribune dans le journal officiel du Parti communiste chinois