LeBron James a fait preuve d’autodérision au moment d’expliquer la gêne au pied qui l’a contraint à manquer la victoire des Los Angeles Lakers contre les Pelicans. De retour sur le parquet lors de la défaite face aux Phoenix Suns (125-108), la star de 40 ans a résumé la situation en une phrase restée virale.
« Ça s’appelle être vieux », a répondu LeBron, interrogé sur la désignation de la blessure au pied gauche qui l’a privé du match précédent.
« Tu te réveilles avec des merdes que tu n’avais pas la veille », a-t-il ajouté.
“It’s called old. … You just wake up with s— that you didn’t have the night before.” — LeBron James on his left foot injury management designation that kept him out of Sunday’s game. pic.twitter.com/YC0hGeuppd
— Dave McMenamin (@mcten) December 2, 2025
Le quadruple MVP avait été préservé dimanche pour une gestion de son pied gauche, avant de retrouver la compétition quelques heures plus tard. Cette nouvelle alerte intervient dans un début de saison au cours duquel il a déjà manqué les quatorze premiers matchs en raison d’une sciatique.
Un effectif qui tient le choc
Les Lakers ont pourtant bien géré cette période sans leur capitaine. Portée par Luka Doncic et Austin Reaves, la franchise californienne a enchaîné les victoires malgré l’absence prolongée de James. Le duo affiche des performances impressionnantes : 35,3 points, 8,9 rebonds et 8,9 passes pour Doncic, tandis que Reaves tourne à 28.1 points et s’est offert un pic à 51 unités contre Sacramento en octobre.
LeBron a lui-même rappelé que cette profondeur collective sera essentielle pour viser loin au printemps. Los Angeles affiche aujourd’hui un solide bilan de 15-5, deuxième de la Conférence Ouest.
Toujours indispensable, mais préservé
Même si le début de saison montre que les Lakers peuvent fonctionner sans lui ponctuellement, LeBron reste central dans les ambitions de titre. En cinq apparitions, il contribue à un rythme mesuré avec 15.2 points, 7.2 passes et 4.2 rebonds en 32 minutes de moyenne.
L’un des enjeux des prochains mois sera donc de gérer sa disponibilité sans compromettre sa fraîcheur en vue des playoffs.
Et si l’âge commence à laisser quelques traces, James l’assume avec humour, sans perdre de vue l’objectif final : rester décisif au moment où la saison se joue vraiment.
