Les 15 plus grands Super-Vilains de la NBA

Ils ont été les ennemis publics n°1 et ont eu du mal à se défaire de leur image en NBA. Voici les 15 plus grands Super-Vilains de l'histoire.

Les 15 plus grands Super-Vilains de la NBA

11- Reggie Miller

Ceux qui n'ont pas vécu la carrière de Reggie Miller en live le voient, à juste titre, comme un basketteur et un shooteur phénoménal, au même titre qu'une légende honnie du Madison Square Garden pour les exploits qu'il a réalisés là-bas. Pour les fans des Knicks, Miller a incarné le grand méchant loup qui venait hanter leurs cauchemars et briser leurs espoirs, tout en urinant un peu partout sur le parquet du Garden tant il était comme possédé à chaque affrontement avec New York. La théâtralité de ses joutes avec Spike Lee, icône locale, a évidemment incité le peuple de Gotham a faire de lui l'ennemi public numéro un.

Si c'est évidemment à New York que Miller a incarné le rôle de super-vilain avec le plus d'ardeur, la légende des Pacers n'était pas non plus en reste avec ses autres adversaires dans la ligue et on ne peut pas dire qu'il était particulièrement apprécié et tendre sur le terrain. Loin, en tout cas, de ce rôle de sympathique consultant pas trop clivant qu'il a embrassé depuis la fin de sa carrière...

10- Bruce Bowen

Si vous avez lu le Mook sur les Bad Boys, vous avez sans doute bu les paroles de Bruce Bowen dans notre table ronde de début de numéro. Il y expliquait avoir un peu souffert de l'image de joueur "dirty" qui lui était accolée, même s'il en a évidemment joué au profit des Spurs durant leur dynastie. Dans l'inconscient collectif, Bowen était un peu le joueur brutal et sanguinaire qui compensait la douceur relative du jeu beau et altruiste de San Antonio. Il était craint par ses opposants, conscients qu'ils pouvaient parfaitement se trouver du mauvais côté d'un high kick - comme Wally Szczerbiak - ou au sol après que le pied de l'intéressé ait innocemment glissé sous le leur...

Evidemment, Bruce Bowen était bien plus que ça et son importance est cruciale dans l'épopée des Spurs, de l'aveu-même de Gregg Popovich. Sa défense phénoménale et son sang froid sont des ingrédients à part entière des succès texans durant son aventure là-bas. Il a toutefois été identifié comme l'une des raisons pour lesquelles les gens - comprendre les fans des Lakers et de toutes les équipes empêchées de tourner en rond par la bande à Timmy à l'époque - n'aimaient pas cette équipe malgré ses succès.

En privé, l'homme est adorable et son parcours force l'admiration, mais pour une bonne partie du grand public, sa réputation est nettement moins reluisante.