Les franchises NBA inquiètes de la flambée des salaires des non-All-Stars

Les dirigeants NBA commencent à tirer la sonnette d’alarme : les salaires explosent à tous les niveaux, y compris pour les joueurs qui ne font pas partie de l’élite de la ligue.

Les franchises NBA inquiètes de la flambée des salaires des non-All-Stars

Selon Jake Fischer de The Stein Line, plusieurs équipes NBA « commencent à ressentir un vrai choc » face à l’inflation salariale, notamment chez les joueurs dits « de complément ». Les contrats progressent désormais « en parallèle des pourcentages du salary cap » observés les saisons précédentes, mais avec des montants bien plus élevés.

« L’argent est devenu monstrueusement énorme, jusqu’en bas du roster », a confié un dirigeant NBA à Fischer.

Ce phénomène inquiète de plus en plus de franchises, notamment celles opérant sans marge sous les nouvelles contraintes du second apron. D’après le journaliste, une « crainte croissante » s’installe autour des joueurs non All-Stars qui réclament désormais jusqu’à 30 millions de dollars par saison.

Un marché sous tension

Pour la saison 2025-26, le salaire moyen d’un joueur NBA atteint 14,1 millions de dollars, selon Basketball-Reference. C’est près du double de la moyenne enregistrée il y a huit ans, en 2017, une hausse directement liée à l’augmentation annuelle du salary cap, et à l’arrivée prochaine du nouveau contrat TV géant signé par la ligue.

Certaines équipes redoutent que cette dynamique finisse par resserrer encore davantage l’écart entre les stars sous contrat maximum et les joueurs de rotation, les premiers accaparant une part croissante du plafond salarial, les seconds profitant de l’effet d’entraînement, au risque de déséquilibrer les masses salariales.

Un risque d’effet domino

Les dirigeants s’attendent à ce que la situation devienne plus complexe à gérer dès l’été prochain. Entre les restrictions du Collective Bargaining Agreement (CBA), la hausse constante du plafond et la multiplication des contrats massifs pour des joueurs intermédiaires, certaines équipes pourraient se retrouver contraintes de sacrifier de la profondeur ou de renoncer à prolonger des titulaires moyens à prix d’or.

À court terme, la NBA ne semble pas prête à revoir son modèle économique, porté par des revenus toujours en hausse. Mais plusieurs sources internes craignent qu’un nouveau palier soit franchi dès 2026, lorsque le nouveau deal télévisé commencera à redistribuer les cartes. Et les millions.

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Le meme du mec qui se met un bâton dans les roues
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s'inquiète de la hausse du nombre de chutes en vélo.
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