Ce mardi soir au TD Garden, les New York Knicks ont tout essayé face aux Boston Celtics et un Jaylen Brown incandescent. Mikal Bridges a porté les Knicks et a également frappé fort : 35 points, 12/17 aux tirs, 8/12 à trois-points (son record perso) plus 6 rebonds, 3 passes, 2 interceptions.
Mais l’arsenal de Bridges ne s’est pas limité aux tirs. Il a cherché à déstabiliser le banc de Boston avec quelques provocations modérées. Car, rappelons que le Ironman de NBA (576e match consécutif, il n'a JAMAIS manqué un game, ni en fac ni en pros !) est plutôt un bon garçon. On est loin de Dillon Brooks, mais cette nuit, il était un peu chaud.
Joe Mazzulla est revenu sur l'attitude de Bridges en conf de presse quand ce dernier a plusieurs fois taquiné le banc des Celtics. Il explique qu'il a choisi de transformer cette tentative de déstabilisation en moteur.
« Je n’ai rien contre ce genre de choses. J’aime ça. Ça fait partie du jeu. Ça me motive, et je pense que les gars ont bien géré. »
En effet, ils ont géré et Boston n’a pas flanché. Menés après un départ raté, les Celtics se sont accrochés, retrouvant intensité défensive, adresse et collectif pour défendre leur parquet.
Malgré la pluie de 3-pts de New York (19/44 soit 43,2 %, contre 13/40 pour Boston), le travail intérieur, la défense et surtout le mental des Celtics ont renversé le match.
Les Knicks ont réduit l'écart à moins de dix points à plusieurs reprises. Dans ce match rugueux, une faute flagrante controversée de Hugo Gonzalez sur Bridges à 7:13 a donné trois lancers francs aux Knicks, que Bridges a convertis pour réduire l'écart à neuf points (93-102).
Quand Bridges a planté un dernier tir longue distance à 45,5 secondes de la fin pour ramener les Knicks à 119-115, l’espoir avait resurgi. Mais Boston a tenu bon avec une pression défensive accrue et quelques lancers clutch pour sceller une victoire 123-117.
Quand le karma rattrape Nic Claxton pour un vieux trashtalk sur les Knicks
