4- Jalen Suggs (Toronto Raptors) - G
Héros de la March Madness avec Gonzaga jusqu'à la finale malheureuse contre Baylor, Suggs a beaucoup d'atouts que pourrait rechercher une franchise qui va perdre le meilleur meneur de son histoire, par exemple... Les Raptors, qui devraient voir Kyle Lowry tenter un dernier défi ailleurs, seraient sans doute très heureux de récupérer ce combo guard explosif, mais en même temps plein de sang froid et de leadership.
Jalen Suggs n'a pas froid aux yeux dans les moment chauds et sait également rendre ses camarades meilleurs, comme on l'a vu chez les Bulldogs. On peut parfaitement imaginer un backcourt Suggs-VanVleet pour les prochaines saisons dans l'Ontario.
La frontière entre le très bon joueur et le All-Star se situe vraisemblablement au niveau de la fiabilité de son shoot à 3 points. Pour le reste, le flair, le sens du jeu et la défense sur le ballon sont déjà au-dessus de la moyenne.
Très apprécié par ses camarades à Gonzaga et globalement considéré comme un meneur d'hommes malgré son jeune âge, il peut être le jeune général capable de relever Lowry de ses fonctions avec succès.
On notera quand même que les Raptors font partie des équipes qui paraîssent "shopper" le plus activement leur 1er tour de Draft. Possiblement pour tenter un coup à la Kawhi 2018 si l'une des stars de la ligue demandait officiellement son trade.
Jalen Suggs héroïque au buzzer, Joël Ayayi et Gonzaga en finale !
5- Scottie Barnes (Orlando Magic) - F
Le top 5 semblait établi depuis quelques semaines pour la plupart des gens, mais les choses bougent ces derniers temps. Scottie Barnes est globalement considéré comme un talent borderline top 5 dans cette Draft 2021, derrière les quatre pré-cités et Jonathan Kuminga.
Vous verrez que ce dernier ne va pas trop tarder à arriver, mais on a dans l'idée que le Magic sera séduit par le profil de l'ailier de Florida State.
Gros défenseur, capable de s'occuper de profils très différents, grâce à un physique exceptionnel, Barnes a tout ce qu'il faut pour être tout bonnement fantastique en la matière tout au long de sa carrière. La NBA n'est pas la NCAA, mais ce que l'on a déjà vu de lui laisse penser qu'il sera au minimum un défenseur de très bon niveau.
Pour le reste, l'équipe qui le draftera saura qu'il a du travail à accomplir pour développer un shoot correct, denrée essentielle à ce niveau. Cela dit, le garçon n'est pas du tout en difficulté offensivement. Meneur de formation, il lui reste des réflexes qui en font un playmaker intéressant selon le contexte et l'équipe dans lesquels il se trouve.
Le Magic aime ces joueurs longs et athlétiques capables de défendre et avec un gros upside. Barnes sera peut-être celui qui parviendra à briser la malédiction tant ces joueurs-là, à l'image de Jonathan Isaac, ont eu du mal à s'épanouir à Orlando à cause des blessures notamment.
6- Jonathan Kuminga (OKC Thunder) - F
Sam Presti n'a pas l'air pressé de jouer les playoffs et veut simplement construire avec des jeunes talents et des futurs picks. Pourquoi ne pas l'imaginer jeter son dévolu sur un possible athlète d'exception qui a besoin de quelques années pour donner sa pleine mesure ?
Jonathan Kuminga a fait le choix de la G-League et n'en est pas ressorti comme le joueur le plus NBA ready de ce petit groupe. Toutefois, l'impression que Kuminga peut devenir une terreur offensive grâce à ses skills et son impact athlétique, tout en utilisant son physique pour devenir un gros défenseur à l'aile est toujours là.
Entre de bonnes mains, son éclosion à terme ne fait quasiment aucun doute. Il lui faudra simplement un peu de temps et surtout du temps de jeu pour continuer de s'aguerrir. On serait en tout cas ravis que Presti ne se tourne pas vers un meneur ou un arrière qui prendrait des minutes à Théo Maledon. Il est possible que ça ait aussi un tout petit peu orienté notre choix...
Aux dernières nouvelles, la tendance est plutôt à la baisse, pour ne pas dire à la légère glissade, pour Kuminga.
7- Josh Giddey (Golden State Warriors) - G
LaMelo Ball a prouvé que les jeunes joueurs qui font leurs armes dans le championnat australien méritent tout autant de crédit que les autres. Josh Giddey est l'une des pépites "Down Under" et un talent que l'on devrait voir se développer en NBA pour les années à venir.
Toutes les équipes ne correspondent pas forcément à ce qu'il peut apporter dans l'immédiat. Les Warriors, si toutefois ils n'échangent pas ce pick, peuvent être une belle opportunité de premier job pour l'intéressé.
Giddey est un arrière de grande taille, très à l'aise balle en main et avec un feeling sans pareil pour ce jeu, particulièrement lorsqu'il s'agit de trouver des angles de passes ou le chemin du cercle. Si l'énergie et la technique sont là, l'Australien a besoin de développer son shoot et sa capacité à ne pas être un handicap sur le plan défensif lorsqu'il est en jeu.
Le cliché sur les Aussies et leur faculté à bosser pour deux et à progresser est généralement vrai. Il n'y a donc aucune raison pour que Josh Giddey ne puisse pas exprimer sa vista et son talent naturel dans la meilleure ligue du monde.
8- James Bouknight (Orlando Magic) - G
Evan Fournier n'est plus là, Markelle Fultz ne sera peut-être pas à 100% tout de suite et Orlando est assez clairement en manque d'arrières de talent. James Bouknight a pris une grosse dimension à UConn cette saison et a montré qu'il pouvait parfaitement devenir quelqu'un au niveau supérieur.
Bouknight est un magnifique attaquant avec une panoplie très complète pour rapidement être un joueur productif, particulièrement pour une équipe en pleine transition et en quête de visages pour le futur comme Orlando. Cela semblera peut-être être un reach par rapport à sa place dans d'autres Mock Drafts, puisque Bouknight semble être un défenseur banal et n'est pas encore un shooteur létal.
Des caractéristiques qui étaient aussi accolées à des guards comme Donovan Mitchell et CJ McCollum, auxquels il est parfois comparé. Ils n'ont eu aucun mal à percer en NBA, ce qui est un euphémisme...