Nos prédictions NBA pour 2019

On a sorti la boule de cristal pour vous révéler ce à quoi vous pouvez vous attendre lors des prochains mois en NBA.

Nos prédictions NBA pour 2019

Les Nuggets vont s’effondrer en playoffs

On aime beaucoup ce que font les Nuggets dans cette première partie de saison et ils n’ont rien volé. Voir Nikola Jokic se transformer en fusion d’Arvydas Sabonis et de Bill Walton est un spectacle qui vaut le détour. Malheureusement, on a aussi le feeling que ce sera beaucoup plus compliqué en playoffs, notamment parce que le groupe manque d’expérience (à part Paul Millsap qui est souvent blessé) et qu’on a du mal à imaginer Denver défendre le plomb en post-saison. Si les Nuggets tiennent la première place jusqu’au bout ou même finissent sur le podium, attention au vilain upset au 1er tour…

Les Raptors vont disputer leurs premières Finales NBA

Les Toronto Raptors n’ont jamais été aussi forts. Ils sont toujours en course pour atteindre le plateau des 60 victoires, ce qui ferait de cette saison la plus brillante de l’Histoire de la jeune franchise. Ils ont clairement passé un cap en switchant DeMar DeRozan pour Kawhi Leonard (et Danny Green). Et avec la renaissance de Serge Ibaka, l’explosion de Pascal Siakam ou la présence de Kyle Lowry, les dinos possèdent l’effectif le plus à même de remporter la Conférence Est en mai prochain.

Anthony Davis refusera le contrat super max des Pelicans

Anthony Davis assure que l’argent n’est pas une priorité. Le facteur le plus important pour lui ? Gagner. Gagner et encore gagner. On parle d’un joueur qui a tout raflé, au lycée puis à la fac (champion universitaire avec une super team de Kentucky) avant de débarquer en NBA. Il ne peut pas se contenter de jouer les playoffs une saison sur deux. On ne serait donc pas étonné que le joueur, représenté par le même agent que LeBron James, refuse le super max que les Pelicans s’apprête à lui proposer. Une forme d’indication de ses éventuelles envies de départ.

Dallas ratera de peu les playoffs

Il n’y a pas si longtemps, les Mavericks étaient encore huitième de la Conférence Ouest. Les imaginer en playoffs n’était donc pas complètement fou. Puis avouons que l’histoire serait belle : Luka Doncic, le rookie de l’année, qui s’impose comme le patron de son équipe et mène Dirk Nowitzki dans un dernier round de playoffs. Mais c’est peut-être trop beau pour être vrai. L’effectif de Dallas est encore un peu léger par rapport aux autres grosses formations de la Conférence Ouest. 35 ou 40 victoires semblent jouables. Les playoffs; un peu moins.

OKC ira en finale de la Conférence Ouest

Sans faire de bruit, le Thunder est installé à la troisième place de la Conférence Ouest. OKC est peut-être plus solide que les autres concurrents - Warriors mis à part. Il y a tout : du star power avec Russell Westbrook et Paul George (excellent cette saison), une défense de fer, un joker offensif en sortie de banc avec Dennis Schroder, un pivot sous-estimé avec Steven Adams, de la profondeur de banc, des joueurs de devoir… ça manque peut-être un peu d’adresse pour vraiment passer un cap. Seul hic, à l’heure actuelle, le Thunder, troisième, pourrait croiser le fer avec les Warriors, deuxièmes, au second tour des PO.

Golden State perdra au moins 6 matches de playoffs

Les Warriors paraissent moins dominants que l’an dernier. Une usure logique après quatre finales de suite. Les corps sont éreintés physiquement et de nombreux cadres ont déjà manqué des matches cette saison - Stephen Curry, Draymond Green. Mais la fatigue psychologique est peut-être encore plus importante. L’avenir incertain de Kevin Durant pèse forcément d’une manière ou d’une autre, même inconsciente, sur le joueur et ses coéquipiers. Son embrouille avec Green semble l’avoir démontrer. Du coup, nous nous attendus à voir les Dubs lutter un peu plus que d’habitude en playoffs. Avec au moins 6 matches perdus, voire plus, mais quand même un titre au bout.

Stephen Curry va claquer un game à 60 points en playoffs

Stephen Curry a trois bagues de champion mais zéro titre de MVP des finales. Et ça, ses détracteurs ne manquent pas de le faire rappeler. Pourtant, il est vraiment le moteur de cette équipe de Golden State. Et il a montré en début de saison (avant de se blesser) qu’il était très proche du niveau qui était le sien quand il avait été élu MVP de la saison à l’unanimité. Il était peut-être même… un peu plus fort ! Bref, Curry est le maestro à Golden State, même avec KD à côté de lui. Si les Warriors sont mis en difficulté, on le voit bien caler un énorme game en playoffs. Du genre 60 pions. Ce qui serait son record personnel à ce niveau.

Les Clippers vont réussir à recruter Kawhi Leonard ou Kevin Durant

Les Clippers ne sont pas vraiment ce que l’on peut appeler un aimant à free-agents. Tous les “gros” joueurs récents qui ont porté le maillot de la franchise y ont été draftés ou sont arrivés par le biais d’un trade. L’été prochain, “l’autre équipe de L.A.” aura la place d’accueillir au moins un contrat max alors que plusieurs stars de la ligue vont tester le marché. On pourrait penser que les Clippers vont encore devoir se rabattre sur des seconds couteaux. Sauf que cette fois, Jerry West est dans la place. Le “Logo” trouvera forcément le moyen de convaincre l’un des gros poissons du marché. Kawhi veut jouer à Los Angeles et apparemment pas avec LeBron. KD cherche un nouveau défi et de quoi redorer son blason sans trois autre superstars à ses côtés. L’un des deux boira les paroles de Jerry West et franchira le pas. On ne sait juste pas encore lequel. Indice : KD a dit dans un podcast en décembre qu’il aimait vraiment beaucoup ce que faisaient les Clippers...

Il y aura une embrouille chez les Sixers

On vous jure qu’on a écrit cette proposition avant même que Jimmy Butler réclame plus de ballons en attaque à son coach. Il y a l’air d’avoir une atmosphère un peu bizarre - on parle pas encore de mauvaise ambiance, juste bizarre aussi flou que ça puisse paraître comme sentiment et comme définition - au sein du vestiaire des Sixers. Et ça le potentiel éclatement en cas d’adversité rencontrée en playoffs. Et dire que Butler est FA en juillet....

Dirk Nowitzki va annoncer sa retraite

Si beaucoup ont l’impression que Dirk va arrêter à la fin de la saison, ce n’est pas parce qu’il l’a annoncé. Contrairement à Dwyane Wade, l’Allemand s’est laissé une porte ouverte au cas où tout se passe bien et qu’il ait encore un peu d’huile dans le moteur à la fin de la saison. Malheureusement, c’est la première partie de saison du Wunderkind qui pousse à penser qu’il ne pourra pas décemment infliger à ses jambes une saison de plus. Même si certains fans au sein de la rédaction nous assurent qu’il se préserve simplement en vue des JO 2020 et continuera d’envoyer des jumpers à une jambe jusqu’à 57 ans, le voir en action est pour le moment plus douloureux qu’autre chose. Il lui reste toute une moitié de saison pour prouver qu’il peut encore jouer plus de 10 minutes efficacement sans être un énorme handicap défensif, tout en rentrant ses shoots. On l’espère sincèrement. Mais il y a de quoi en douter. Si Dirk dit bien stop en avril ou en juin, comptez par contre sur nous pour rappeler quelle p***** de légende il est.

Une équipe qui ne tanke pas va récupérer le 1st pick

Il faut reconnaître qu'on est pas trop fans d'un système qui récompense les franchises dysfonctionnelles et qui se mettent volontairement en galère dans l'espoir de récupérer un talent générationnel. Il a pourtant bien une course au Zion cette saison, avec des équipes comme New York, Phoenix, Cleveland ou Atlanta qui ont basculé très rapidement vers du tanking qui tâche. La NBA a tenté de rééquilibrer les chances et de ne plus inciter autant les équipes à être mauvaises. On est encore loin de la perfection (les trois plus mauvaises équipes ont toutes 14% de chances de l'emporter et les suivantes ont un meilleur % qu'avant), mais les pourcentages de chance ont été rééquilibrés et une équipe qui ne tanke pas ostensiblement (ou pas encore) peut, avec un peu de bol, se retrouver avec de l'or entre les mains. Vu comment le classement est serré, notamment à l'Ouest où Phoenix est la seule équipe déjà hors-course à mi-saison, une "bonne" franchise pourrait tirer le gros lot. Dallas, par exemple ? Avouez que l'idée d'un duo Luka Doncic-Zion Williamson, ça vous fait frétiller un minimum, non ? Soit ça, soit la NBA fait une Pat Ewing et file Zion aux Knicks...

Marc Gasol rejoindra les San Antonio Spurs

Depuis que David Fizdale est parti et même s’ils se sont rabibochés, Marc Gasol est revenu le cadre heureux dont ont besoin les Grizzlies. Avec Mike Conley, l’Espagnol forme un duo d’une propreté et d’un sérieux admirables qui permet à Memphis de rêver à un possible retour en playoffs. Néanmoins, ça ne change rien à sa situation contractuelle. L’été prochain, à 34 ans, Gasol sera free agent et l’envie sera grande pour lui de rejoindre une situation où il aura une chance de gagner un titre ou, a minima, de se qualifier un peu plus sereinement pour les playoffs. l a en tout cas parfaitement le profil pour être le point d’ancrage défensif qui manque à Gregg Popovich depuis le départ en retraite de Tim Duncan. Son frère Pau aura 38 ans et ce sera aussi la dernière opportunité pour eux d’évoluer ensemble en club avant la fin de leur carrière. Sur l’académie de jeu et la mentalité, le mariage paraît franchement parfait et on serait étonnés que Pop ne tente pas le coup vu le peu de chances que d’autres free-agents de renom rejoignent San Antonio cet été.

Un joueur se fera suspendre pour avoir parié sur un match

En mai dernier, la Cour Suprême a mis fin à l’interdiction des paris sportifs dans 46 états américains. En novembre, la NBA a signé un partenariat avec deux opérateurs spécialisés et va désormais toucher un pourcentage de la somme générée par les paris effectués sur les rencontres de la ligue. A tous les coups, on apprendra cette année qu’un joueur a fait parier la femme de son cousin sur un match auquel il a participé, façon Karabatic avec Montpellier. A surveiller en particulier : les paris sur les performances individuelles qui vont déclencher la suspicion sur des prestations inhabituelles, dans un sens ou dans un autre. Un joueur peut discrètement shooter plus mal qu’à son habitude parce qu’un proche aura parié contre le fait qu’il atteindrait la barre des 20 points sur un match, par exemple...