Paul George se livre sur le fait d’être une deuxième option : « Je pense que c’est ça ma place »

Des déclarations très intéressantes de la part de Paul George sur son rôle en NBA.

Paul George se livre sur le fait d’être une deuxième option : « Je pense que c’est ça ma place »

Il n’y a pas seulement les meilleurs basketteurs de la planète en NBA. Il y a aussi certains des plus grands egos du milieu sportif. Les superstars sont adulées. Mises en avant. Mais tout le monde ne peut pas être une star. Et même parmi la crème de la crème, seule une petite poignée ont vraiment le talent et le mental pour mener leur équipe au titre. Cinq, six, peut-être sept joueurs. Paul George l’a compris. Contrairement à bon nombre de ses pairs, il a senti que pour décrocher une bague, il lui faudra assumer un rôle un brin moins prestigieux que celui de numéro un. Il explique son raisonnement à JJ Redick.

« Mes premières années à Indiana, je voulais être le numéro un. Le go-to-guy. Je voulais que tout repose sur mes épaules. Mais après plusieurs années, après les blessures, après avoir vu quelle direction prenait la ligue, je me suis dit que je ne pouvais pas y arriver tout seul. J’ai commencé à me demander comment je pouvais aider une équipe ? »

« Je ne savais pas où j’allais être transféré quand j’ai demandé à partir d’Indiana. Je me suis retrouvé à Oklahoma City avec une autre superstar. Russell Westbrook. Au début je me suis juste dit que c’était un rôle différent puisque je n’étais plus la première option. Donc j’ai essayé de comprendre comment je pouvais aider, être moi-même et apporter à ce qu’il faisait déjà. J’ai eu le sentiment que c’était ça ma place. J’ai été honnête avec moi-même. »

« Je pense que pour gagner au plus haut niveau, je ne suis pas le numéro un. Oui, je peux marquer comme les meilleurs joueurs du monde. Je peux prendre le contrôle des matches. Mais je ne pense honnêtement pas que ce soit mon rôle si je veux gagner un titre. J’ai appris ça. J’ai fait ma meilleure saison derrière Russ. Je suis fier de pouvoir jouer n’importe quel style de jeu avec n’importe quelle star. »

Mentalement, c’est très fort de la part de Paul George. Ça n’a pas payé pour lui jusqu’à présent, son palmarès étant toujours vierge, mais il s’est clairement imposée comme l’une des meilleures deuxièmes options de la ligue. Pas seulement parce qu’il est extrêmement fort et complet mais aussi parce qu’il réalise ce que ça implique.

Paul George et Gordon Hayward, derniers mohicans de la draft 2010