Philadelphie continue son jeu dangereux avec James Harden…

Les Sixers attendent une contrepartie irréaliste pour James Harden et tentent encore de le convaincre de rester.

Philadelphie continue son jeu dangereux avec James Harden…

Daryl Morey est réputé pour son audace, mais attention à ce qu'elle ne joue pas des tours à sa franchise. Le risque de voir James Harden bouder et tanker la préparation et le début de saison est réel, à l'image de ce qu'il avait faire pour quitter Houston et rejoindre Brooklyn. Le General Manager des Sixers a expliqué mardi qu'il ne braderait en aucun cas l'arrière de 34 ans malgré sa demande de trade.

"Il faut que l'on récupère une ou deux choses qui nous permettent de continuer sur la voie de la saison dernière, où on a mené 3-2 contre les Celtics, l'une des meilleures équipes de l'Est. Si on ne récupère pas un très bon joueur ou de quoi faire venir un très bon joueur, on ne fera tout simplement rien. Si James venait à changer d'avis, on serait super heureux, mais à l'heure qu'il est, il préférerait être tradé et on essaye d'accéder à son souhait", a déclaré Morey au Philadelphia Inquirer

Pour rappel, il ne reste qu'un an de contrat à James Harden et les offres ne se bousculent pour le moment pas devant la porte de Morey. Harden, lui, ne voudrait que les Los Angeles Clippers, mais les premières discussions entre les Sixers et les Californiens n'ont pas semblé très chaleureuses, L.A. ne disposant pas vraiment d'atouts qui intéressent Philadelphie. On comprend que Daryl Morey veuille récupérer une bonne contrepartie, mais la réalité est assez simple. S'il reste un beau joueur de basket, James Harden n'attire plus les foules et personne, aujourd'hui, ne va se saigner pour le faire venir, qui plus est sur une seule année chèrement payée.

Morey espère évidemment que celui avec lequel il a déjà collaboré à Houston décide de rester pour le moment, faute d'offres suffisantes, mais le pari est compliqué. On a déjà vu comment Harden est capable de se comporter lorsqu'il est mécontent, que ce soit en termes d'implication à l'entraînement ou même tout simplement de... présence. Le poker a débuté et il pourrait, à l'image de ce qui se déroule entre Damian Lillard et les Portland Trail Blazers, durer tout l'été et au-delà.

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