Pour Steve Kerr, il n’y a pas photo entre le LeBron des Lakers et celui de Miami

Steve Kerr a vu grandir LeBron et pour lui, la version d'aujourd'hui est bien plus forte que celle où il évoluait à Miami entre 2010 et 2014

Pour Steve Kerr, il n’y a pas photo entre le LeBron des Lakers et celui de Miami
On se bonifie avec l'âge. Cet adage peut valoir pour un athlète entre ses jeunes années et son prime, soit jusqu'à 32 ans. LeBron James, lui, est une sorte de Benjamin Button du basket. Il pousse la chose encore plus loin puisque le King va arriver sur ses 36 printemps fin décembre. Jusqu'où ira-t-il dans sa quête d'excellence ? En sachant qu'il dépense près d'un million de dollars par an pour entretenir son corps, il n'est pas impossible de le voir à ce niveau pendant quelques années. Presque invraisemblable quand on voit les kilomètres au compteur de la machine. Tout ça pourrait même être agrémenté d'un quatrième titre dans quelques jours. Lakers - Heat : les notes du Game 2 Ironie de l'histoire, c'est face à l'équipe avec qui il a gagné sa toute première bague qu'il pourrait continuer d'écrire sa legacy. Une autre époque. Celle d'un joueur qui courait après la gloire après sept ans de déception à Cleveland. Deux titres en quatre ans, deux titres de MVP, deux des finales, voilà son palmarès avec le Miami Heat. Un King qui était dans (pensait-on) ses plus belles années, puisqu'il a évolué en Floride entre 26 et 30 ans. Aujourd'hui, s'il est un poil moins explosif, il compense avec son fameux QI basket, sa connaissance du jeu, celle des autres. Un ordinateur. Alors quand on demande à Steve Kerr quelle version de LeBron il kiffe le plus, on s'attend à un peu de tergiversation. Que nenni, le gourou des Warriors n'hésite pas une seule seconde.
"LeBron est un bien meilleur joueur maintenant qu'il y a six ans quand il jouait à Miami", dit-il. "C'est remarquable de voir sa transformation offensive depuis et sa confiance sur le tir. C'est ça que Miami doit affronter."
Il y a évidemment la question du tir chez LeBron James. S'il a toujours été naturellement attiré par le cercle vu ses qualités physiques hors-norme, le shoot a pris de plus en plus d'importance avec le temps. Ce qui est normal. À Miami, il avait beaucoup progressé poste-bas, et à Cleveland son tir était devenu assez fluide. Aujourd'hui, James est en total contrôle avec sa gestuelle, ses appuis. Symbole de tout ça, le step-back qui n'avait rien de naturel chez lui, et qu'il maitrise presque parfaitement.