Pourquoi Marcus Smart donne un “B-” à la défense des Lakers

Pour Marcus Smart, la défense des Lakers reste perfectible : il explique pourquoi il leur attribue un B-.

Pourquoi Marcus Smart donne un “B-” à la défense des Lakers

Les Los Angeles Lakers ont bien démarré la saison (13-4), mais pour Marcus Smart, la défense n’est pas encore au niveau espéré. Devenu en quelques semaines le véritable moteur de l’intensité défensive, l’ancien DPOY a livré un bilan honnête après un mois de compétition.

Interrogé après l’entraînement de samedi, Marcus Smart a évalué le rendement défensif de son équipe avec lucidité.

« Pour nous, je pense qu’on a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais on aime la direction dans laquelle on va », a expliqué l’arrière. « Je dirais que pour l’instant, on est à B-. On laisse filer certaines choses. On doit régler pas mal de détails, mais j’aime l’attention portée à chaque match et l’idée d’essayer de devenir une grande équipe défensive. »

Depuis son arrivée, Marcus Smart s’est imposé comme la voix principale de la défense des Lakers. JJ Redick, qui voyait encore LeBron James comme le “quarterback” défensif la saison passée, a désormais confié ce rôle au DPOY et finaliste 2022.

Smart ne cesse de répéter un mantra désormais bien connu : la dureté dicte le jeu.

« L’équipe la plus dure impose les règles », a-t-il rappelé. « Je vis selon cette phrase, et je pense qu’on le voit tous les jours. Quand une équipe arrive avec plus d’agressivité, tout tourne en sa faveur : les coups de sifflet, les rebonds, les ballons qui traînent, les tirs qui rentrent alors qu’ils n’auraient peut-être pas dû. »

Cette culture de la combativité s’inscrit dans l’identité que JJ Redick essaie d’installer pour sa deuxième saison sur le banc.

En 14 matches (dont 9 comme titulaire), Marcus Smart tourne à 9,3 points, 2,3 rebonds, 2,9 passes et 1,8 interception en près de 27 minutes. Plus que les statistiques, c’est sa capacité à organiser les rotations et à fixer un standard physique qui marque la première partie de saison des Lakers.

Pour Smart, ce “B-” est moins une critique qu’un appel à viser plus haut. Les Lakers ont posé des bases solides, mais il reste encore une marge importante avant d’apparaître comme une véritable muraille défensive.

CQFR : Luka Doncic règne sur L.A., Alex Sarr performe