Power Ranking Euroleague 2012-2013

A quelques jours de la reprise de l'Euroleague, voici le point sur l'état des forces en présence.

Power Ranking Euroleague 2012-2013

9.    BC Khimki Moscow Region

Après une gap year en EuroCup (gagnée), les banlieusards font leur comeback. Ça tombe bien : les vieux loups de mer Planinic, Fridzon et Monya nous avaient manqué. Ce sera l’occasion aussi de voir deux bons joueurs faire leurs débuts dans la compétition : le big man US Paul Davis et l’ancien 1er tour de draft, Petteri Koponen.

10. Anadolu Efes Istanbul

Il en avait certainement ras-la-casquette de se prendre des doudounes tous les deux jours avec les Cavs, Semih Erden. Le seven-footer turc est de retour au pays dans une équipe beaucoup plus ambitieuse avec de l’ancien joueur NBA un peu partout entre l’ancien Monsieur Sharapova (c’est bon les gars, on a le champ libre) Sasha Vujacic et Jordan Farmar.

11. Caja Laboral Vitoria

Jadis géant d’Euroleague, le club basque patauge depuis 3 ans. L’enfant prodigue Andres Nocioni est définitivement de retour et a certes de beaux restes mais les arrivées du géant Tibor Pleiss et du backcourt estampillé Pro A RochestieCauseur sont-elles sérieusement censées faire oublier Prigioni et Teletovic ?

12. Montepaschi Siena

Retour sur terre pour l’ancienne grosse cylindrée italienne. L’actionnaire principal, la plus ancienne banque du monde (Monte dei Paschi di Siena), a perdu plus de 2 milliards d’euros au premier semestre 2012. Dans ces cas-là l’équipe de basket passe au second plan. Second plan, c’est peut-être le mot justement. Pianigiani et compagnie sont partis. David Moss et Ben Eze sont parmi les seuls témoins d’une époque révolue.

13. Zalgiris Kaunas

C’est toute la diaspora lituanienne qui est de retour à Kaunas : Ksistof Lavrinovic, son jumeau Darjus et même Rimantas Kaukenas. Manque plus que Jasikevicius, Siskauskas, la DeLorean de Retour vers le Futur et c’est le titre 2002-2003 assuré. On déconne mais avec leur bonne paire US (Lafayette, Darden) et certains rescapés du groupe de l’an dernier (Kalnietis, Popovic, Jankunas, etc.), les Baltes peuvent regagner leurs lettres de noblesse cette année.

14. Unicaja Malaga

Après une saison noire (élimination en poules en Euroleague, 9ème place en Liga Endesa), les dirigeants ont viré (presque) tout le monde et recommencé à zéro. L’expérimenté Jasmin Repesa est aux manettes et l’effectif a de la gueule. En tout cas, avec James Gist et Fran Vasquez les coudes sur le cercle, on ne va pas s’ennuyer pendant les matches des Andalous.

15. Mapooro Cantù

Les Ritals ont privé la France d’un deuxième représentant en Euroleague. On se demande s’il faudrait les détester ou les remercier du carnage qu’ils nous ont épargné. L’équipe surprise de la saison passée a perdu plusieurs de ses héros (Basile, Shermadini, Micov) mais récupéré plusieurs bons joueurs dont le gros scoreur Pietro Aradori.

16. Besiktas Istanbul

La plus choletaise des équipes turques (Kunter, Falker, Christopher) n’a plus rien à voir avec l’armada qui a fait le triplé EuroChallenge-Championnat et Coupe de Turquie l’an dernier. Malgré les coupures budgétaires, Maître Kunter a recruté malin (Jerrells, Vidmar, Dasic). Les autres membres de la rédaction étaient à fond derrière les noirs et blancs. Je me réserve un « je vous l’avais dit » en cas de 5ème place dans le Groupe D, derrière le Partizan.