(Réactions) Quand le Big 3 se transforme en groupe de cheerleaders

Comme tout le monde le sait déjà, si Boston a réussi à revenir à égalité dans cette finale, c’est en grande partie grâce à l’apport de ses remplaçants lors du Game 4 et notamment à l’impact de Nate Robinson et Glen Davis dans le 4ème quart-temps. Mais les titulaires aussi ont eu un rôle important […]

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Comme tout le monde le sait déjà, si Boston a réussi à revenir à égalité dans cette finale, c’est en grande partie grâce à l’apport de ses remplaçants lors du Game 4 et notamment à l’impact de Nate Robinson et Glen Davis dans le 4ème quart-temps. Mais les titulaires aussi ont eu un rôle important à jouer… sur le banc.
Je ne pense pas que nos gars se soucient vraiment de leur temps de jeu et c’est pourquoi nous en sommes là”, souriait d’ailleurs Doc Rivers après la victoire. “Rondo et tous les autres me suppliaient de laisser les gars sur le terrain. ‘Ne les fais pas sortir ! Ne les fais pas sortir’ C’était vraiment super. Je n’avais jamais entendu notre banc faire autant de bruit et c’était nos titulaires qui encourageaient les autres du banc.”
Après avoir bien commencé le match, Paul Pierce a eu un coup d’arrêt dans le 3ème quart (aucun tir tenté) et semblait avoir la rage de ne pas retourner sur le terrain pour le début du 4ème quart. Mais son air renfrogné s’est vite changé en sourire.
Doc m’avait dit ‘Tu sors une minute et je te remets sur le terrain. Tu ne vas pas rester assis longtemps, donc tiens-toi prêt”, rigolait-il. “Et puis je les vois jouer et tout à coup on est à égalité, puis à plus deux, plus trois et après ils ont poussé çà jusqu’à plus sept… c’était magnifique de voir ça et d’être dans la peau d’une cheerleader sur le côté.”
On sait que, pour Nate comme pour Big Baby, il y a toujours un risque de les voir exploser en vol quand ils sont sur le terrain. Mais hier, leur énergie débridée et leur faculté à ne pas trop réfléchir leur a justement permis de prendre les Lakers par surprise.
Le seul truc auquel je pensais, c’était ‘Il faut qu’on gagne ce match !’, je ne pensais à rien d’autre”, racontait Davis au sujet de son état d’esprit durant ce fameux 4ème quart. “Je ne pensais même pas au fait que Kobe était en train de rentrer tous ce tirs, ou à m’inquiéter au sujet de ci ou de ça. Je me concentrais sur le fait de gagner, quel qu’en soit le prix, et de donner de l’énergie positive à mes coéquipiers pour terminer le match.
Dans un match aussi cadenassé, les Californiens ne pensaient certainement pas subir une telle intensité dans les 12 dernières minutes.
Ils ont mis tous les points qui se gagnaient à l’énergie”, reconnaissait d’ailleurs Kobe. “Les points où tu t’arraches, les deuxièmes chances, les paniers dans la raquette, ils arrivaient en premier sur les balles perdues. C’est comme ça que le match a basculé.
Phil Jackson, lui qui est pourtant d’habitude celui qui n’hésite pas à aligner des 5 improbables dans les moments clefs pour déstabiliser l’adversaire, en avait tellement gros sur la patate qu’il a refusé de parler de la façon dont L.A. pourrait contrecarrer l’impact du banc des C’s.
Non, je ne veux pas parler de ça”, a-t-il lâché, lapidaire.
Du coup, c’est une fois encore Big Baby qui a eu le dernier mot.
Je n’ai pas de commentaire non plus”, s’est-il amusé quand les reporteurs lui ont demandé si L.A. pourrait s’adapter. “Si Phil Jackson n’a pas de commentaire à faire à ce sujet, alors moi non plus.”
De toute façon, tout avait déjà été dit sur le terrain…
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