Rudy Gobert et le Utah Jazz toujours dans l’impasse…

Rudy Gobert et le Utah Jazz toujours dans l’impasse…

Rudy Gobert peut signer une extension avec le Utah Jazz avant le début de la saison mais les négociations stagnent encore.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Article
Giannis Antetokounmpo vient de signer son extension mais un autre joueur All-Star drafté en 2013 est éligible au « super max. » Rudy Gobert. La situation du Français est moins commentée et, pourtant, elle est délicate pour le joueur et sa franchise. Le Jazz et son pivot sont encore dans l’impasse à cinq jours de la fin du premier round des négociations. https://twitter.com/Larsen_ESPN/status/1339353703740895232 Rudy Gobert demande évidemment le montant le plus élevé possible. C’est logique. Et en tant que joueur All-Star, lauréat du DPOY et membre du troisième cinq NBA en 2020, il est donc éligible au « super max » soit l’équivalent de 35% du Salary Cap. Une somme trop élevée aux yeux de ses dirigeants qui lui proposent pour l’instant le maximum « classique », à savoir 30% (et non 28) de la masse salariale. On peut comprendre les réticences des dirigeants de Salt Lake City. « Gobzilla » est une superstar atypique. Il n’est pas le genre de joueur qui marque 20 points par match ou se créé son propre tir. Mais il est essentiel au succès de son équipe, il est l’un des meilleurs joueurs de la ligue, encore plus à son poste, et aussi le plus efficace dans la protection du cercle. La formation d’Utah ne serait pas aussi compétitive sans lui. Néanmoins, lui offrir le « super max » pourrait handicaper la franchise pendant plusieurs saisons sans pour autant lui permettre de vraiment prétendre au titre (mais en même temps, quel free agent va venir au Jazz ?) Si les deux parties ne trouvent pas d’accord avant le 21 décembre, alors Rudy Gobert se retrouverait sur le marché, libre, l’été prochain. Et la question se poserait pour le Jazz : faut-il le transférer ou prendre le risque de le perdre sans contrepartie ? Tout dépend de la vision qu’a le front office de l’avenir de la franchise. La priorité reste sans doute de conserver ce noyau dur. Mais l’élément central du projet, ce n’est pas Gobert (même si c’est peut-être le joueur le plus important), c’est Donovan Mitchell. Les deux joueurs ont connu une prise de bec au printemps dernier après leur contamination au COVID-19. Ce froid est a priori passé. Ils semblent repartis avec la même envie : gagner. Mais la continuité de leur duo dépend donc aussi des négociations qui ont lieu en coulisses entre le management et les représentants de Rudy Gobert.
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