« Il n’y a aucun intérêt à prendre un tir à deux-points ‘lointain’. Autant reculer d’un pas et prendre un trois », assure l’intéressé à CBS Sports.Russell Westbrook est plutôt dans le vrai. Quitte à prendre un tir difficile (les longs deux-points sont des tirs à faibles pourcentages) autant dégainer directement à trois-points. En cas de panier, cela fait toujours un point de plus. En termes de « pourcentages effectifs » (à lire sur ce sujet un article sur l'efficacité de l'attaque du Miami Heat), il revient au même de shooter à 50% de réussite à deux-points que 33% de réussite derrière l’arc. Un exemple mathématique tout bête : 5 tirs réussis en 9 tentatives à deux points, soit 55,5% = 10 points marqués alors que 3 tirs réussis sur 9 tentatives à trois-points, soit 33,3% = 9 points).Bref, Russell Westbrook ne va pas se priver. Il compte bien continuer à shooter de loin, encore et encore.
« A chaque fois que les défenseurs passeront derrière l’écran, je prendrai le shoot. Ils m’incitent à shooter plutôt que d’attaquer le cercle. S’ils continuent comme ça, ils vont apprendre. »Décidément, on se dit que Kevin Durant a vraiment les nerfs solides. En revanche, si Russell Westbrook commence à taper la barre des 35% de réussite longue distance, les défenses adverses pourront faire des cauchemars… si ce n’est déjà le cas.