L’anecdote qui illustre la générosité dingue de Shaquille O’Neal

Shaquille O’Neal était un joueur ultra dominant à son apogée, un sacré blagueur mais aussi un coéquipier en or pour ses camarades.

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
L’anecdote qui illustre la générosité dingue de Shaquille O’Neal
Il valait mieux avoir Shaquille O’Neal avec que contre soit. Déjà parce qu’il a dominé la ligue pendant plusieurs saisons. Un cauchemar de 215 centimètres et plus de 130 kilos (voire quinze de plus à chaque début de saison…) qui martyrisait les intérieurs adverses. L’avoir dans son équipe était même quasiment une assurance d’aller au bout dans la première moitié des années 2000. Mais c’était aussi un luxe de jouer avec lui parce que le grand Shaq, en plus d’être drôle et bon enfant, même si parfois très colérique, pouvait vraiment gâter ses coéquipiers. Illustration avec ce témoignage de Mark Madsen, repris dans le livre de Jeff Pearlman « Three-Ring Circus : Kobe, Shaq, Phil and The Crazy Years of The Lakers Dynasty. »
« Il m’a emmené faire du shopping… dans un magasin de voitures. Il m’a carrément dit mot pour mot : ‘je te paye la bagnole que tu veux.’ Je lui ai dit que je ne le laisserai pas faire. Mais il m’a négocié un très bon deal pour une Chevy Tahoe. Ensuite il m’a emmené dans une boutique de vêtements à Beverley Hills et il a claqué 2500 dollars pour m’acheter des jeans et des polos italiens. »
Nouveaux détails sur la bagarre culte entre Kobe et Shaq : « Il frappait comme s’il voulait le tuer ! » Et ça, c’était pour l’un des hommes du bout du banc des Lakers à l’époque. Shaquille O’Neal ne faisait aucune distinction. Autre exemple avec Mike Penberthy, aujourd’hui assistant de Frank Vogel, qui avait débuté sa carrière de joueur à L.A. en 2001. Pearlman raconte.
« Quand Penberthy a déboulé aux Lakers en 2001, il portait un costume de chez Banana Republic. Shaq l’a pris à part et lui a demandé discrètement s’il n’avait pas d’autres tenues, sans chercher à l’humilier. Le rookie lui a répondu que non. Le lendemain matin, le pivot emmenait Penberthy chez son tailleur personnel. Il lui a payé six costumes. ‘Quand mon père est mort, Shaq a payé les funérailles’, raconte Penberthy. ‘Il est ce genre de gars.’ »
Vraiment un bon gars, ce Shaquille O’Neal.
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