Terry Stotts, la vraie raison de la saison surprise de Portland ?

Si les Portland Trail Blazers sont aussi bien classés cette saison, ce n'est pas uniquement grâce aux exploits de Damian Lillard. Terry Stotts mérite d'être encensé.

Terry Stotts, la vraie raison de la saison surprise de Portland ?
Pour le moment, la saison des Portland Trail Blazers est tout bonnement incroyable. Promis aux abysses de la conférence Ouest après les départs de LaMarcus Aldridge, Robin Lopez, Nicolas Batum et Wesley Matthews, soit quatre titulaires de l'an dernier, la franchise de l'Oregon est 6e à l'heure de ses lignes. Si la confirmation de Damian Lillard en tant que leader et l'éclosion du jeune C.J McCollum ne sont pas étrangères aux bons résultats des Blazers, le talent de Terry Stotts au coaching est certainement le point d'ancrage de cette étonnante saison. Car coacher n'est pas seulement créer des systèmes ou faire des changements, c'est aussi être au contact de ses joueurs, les protéger, gérer leurs ego. Le travail le plus difficile pour un entraîneur de haut niveau.
"Il est parfait pour l'équipe. J'adore l'avoir comme coach", témoigne Damian Lillard.
Outre ses connaissances de jeu et son mental, Terry Stotts dégage un certain charisme et est très aimé par ses troupes.
"J'ai toujours envie de jouer dur pour lui", explique quant à lui l'intérieur Ed Davis, arrivé cet été. "La seule chose que je peux dire, c'est que tout le monde ici joue pour le coach, et ce n'est pas comme ça partout".
Meyers Leonard, souvent dans le 5 après avoir ciré le banc pendant ses premières années, est du même avis que son équipier :
"Terry va venir vous parler. Il vous dira pourquoi il a pris telle ou telel décision. C'est dans le meilleur intérêt de l'équipe. Cette communication aide. Le truc, c'est qu'il veut sincèrement que tout le monde se sente bien."
Coach du mois de février après le 9-2 de son équipe, il devrait être dans les favoris avec Brad Stevens, Gregg Popovich et Steve Kerr.
"Il devrait être dans la course pour le coach de l'année, surtout si on fait les playoffs", insiste Davis.
Une qualification en playoffs serait certainement le meilleur cadeau de remerciement possible pour le technicien de 58 ans, qui a passé plusieurs années en France lorsqu'il était joueur et s'exprime encore aujourd'hui dans un français très convenable.