Avant la finale de la NBA Cup entre les New York Knicks et les San Antonio Spurs, Mike Brown a livré une réponse savoureuse lorsqu’on lui a demandé comment son équipe comptait ralentir Victor Wembanyama.
Interrogé par les journalistes sur les infos qu’a pu lui donner Guerschon Yabusele, coéquipier de Wembanyama en équipe de France, le coach des Knicks n’a pas cherché à masquer l’ampleur du défi.
« Je pense que ses informations sont les mêmes que pour n’importe qui qui doit affronter Wemby. Tu vas à l’église, tu te mets à genoux et tu pries le bon Dieu », a lancé Mike Brown, sourire aux lèvres.
Une sortie qui résumait parfaitement l’état d’esprit new-yorkais face au phénomène français, alors que Victor Wembanyama arrivait lancé après sa prestation remarquée en demi-finale de la NBA Cup contre le Oklahoma City Thunder.
Un Wembanyama attendu malgré un rôle encore limité
De retour après douze matches manqués en raison d’une blessure au mollet, Victor Wembanyama sortait en effet d’une performance marquante face au Thunder : 22 points, 9 rebonds et 2 contres en seulement 21 minutes, le tout en sortie de banc.
Une production suffisante pour rappeler à quel point son impact pouvait être immédiat, même avec un temps de jeu restreint.
Avant la finale, le Français tournait à 25,8 points, 12,6 rebonds et 3,5 contres de moyenne cette saison, tout en affichant une efficacité solide au tir. Des chiffres qui expliquaient largement l’ironie de Mike Brown et l’absence de solution miracle côté Knicks.
Face à New York, Wembanyama restait d’ailleurs sur des performances spectaculaires, avec une moyenne de 32 points par match contre les Knicks, dont un match à 40 points et 20 rebonds lors de sa saison rookie, ou encore 42 points au Madison Square Garden le jour de Noël la saison passée.
Une réalité plus nuancée lors de la finale
Si la déclaration de Mike Brown prenait tout son sens avant le match, la finale a toutefois rappelé que le retour progressif de Wembanyama restait encadré. Toujours utilisé avec précaution en sortie de banc, le Français n’a pas pesé autant qu’il l’aurait sans doute souhaité (18 pts à 7/17 et 9 rebonds).
Surtout, la triste nouvelle qu’il avait apprise quelques heures avant le match a forcément dû l’impacter.
Reste que, même sans dominer pleinement la rencontre, Victor Wembanyama demeure un casse-tête permanent pour ses adversaires. Et à en croire Mike Brown, il n’existe toujours pas de schéma défensif universel pour le contenir, seulement un peu d’humour… et beaucoup de prières.
