Warriors : cap XXL pour 2027, Jokic et Giannis dans le viseur

Golden State prépare 2027 : cap libéré, choix d’opt-out possibles pour Giannis/Jokić, et une classe FA menée par Curry, Butler, Kawhi, Herro ou RJ Barrett. Objectif : un été « XXL » sans sacrifier les deux prochaines saisons

Warriors : cap XXL pour 2027, Jokic et Giannis dans le viseur

Les Golden State Warriors ont visiblement une boussole claire : garder un maximum de flexibilité pour l’été 2027 et tenter un gros coup sur le marché. Le bras de fer avec Jonathan Kuminga est un symptôme de cette ligne : ne pas s’enfermer dans des deals longs qui grèveraient la marge de manœuvre. À l’horizon 2027, les contrats de Stephen Curry, Jimmy Butler et Draymond Green arrivent à échéance, ce qui ouvre des scénarios ambitieux… mais pas sans contraintes.

Dans le viseur, la cuvée de Free Agents 2027 est hétérogène mais offre des cibles de haut niveau. On y trouve des grands noms comme Stephen Curry (39 ans), Jimmy Butler (38), Kawhi Leonard (36), Michael Porter Jr. (29), Tyler Herro (27), RJ Barrett (27), Kyle Kuzma (32), Cameron Johnson (31), Miles Bridges (29), De’Andre Hunter (30), Keldon Johnson (28) ou encore Klay Thompson (37). S’y ajoutent des joueurs avec des player options majeurs qui pourraient basculer et tenter le marché. Les deux principaux étant Giannis Antetokounmpo (option 2027-28) et Nikola Jokic (option 2027-28). Leur possible disponibilité dépendra d’un choix d’opt-out en juin 2027 – dossier très mouvant mais central dans les calculs de la ligue.

Comment les Warriors peuvent-ils frapper ? Deux voies envisages :

Ouvrir du cap : renoncer aux cap holds (y compris ceux de Curry/Butler/Green), évacuer du salaire résiduel et signer une star à la place. C’est le scénario « livres comptables propres », cohérent avec la stratégie actuelle de ne pas avaler de contrats au-delà de 2027.

Sign-and-trade : possible seulement si le salaire reçu laisse l’équipe sous le 1er apron ; au-dessus du second apron, recevoir un sign & trade est interdit par le CBA. En clair, si Golden State reste très chargé en 2026-27, la piste sign & trade sera mécaniquement fermée.

Le contexte interne appuie ce plan. L’arrivée de Jimmy Butler (février 2025) a recentré la fenêtre sportive 2025-27 autour de Curry/Butler/Green ; puis, cap au large en 2027. Plusieurs médias locaux rapportent que le front office refuse d’empiler des salaires courant jusqu’en 2028 pour préserver la possibilité d’un été « XXL ». C'est aussi le sens du papier de Sam Amick dans The Athletic publié hier.

Qui sera “recrutable” en pratique ? Au-delà des noms, tout dépendra :

  • de la décision d’opt-out de Giannis et/ou Jokic (aucune garantie aujourd’hui, même si Jokic a choisi d’attendre 2026 pour discuter prolongation et que Giannis garde la porte ouverte selon la presse),
  • du niveau de cap réellement dégagé par les Warriors (renonciations + trades),
  • de la concurrence (plusieurs franchises se préparent aussi à 2027).

Et Stephen Curry dans tout ça ?

Né en 1988, Stephen Curry aura 39 ans à l’été 2027. Il est sous contrat jusqu’en 2026-27 après son extension d’un an signée en 2024. Sur ses intentions, il reste mesuré : « Je prends les choses deux ans à la fois. », disait-il en juillet dernier. Traduction : priorité à la compétitivité et à l’état physique, décision au fil de l’eau. Les Warriors peuvent imaginer un 1+1 (ou deals courts) pour garder leur icône tout en protégeant la flexibilité si l’opportunité 2027 se matérialise.

Doivent-ils “végéter” deux ans en attendant ?

Pas forcément. Le plan 2027 n’implique pas de saborder 2025-27. Avec Butler et Curry, Golden State peut jouer le haut de la conf Ouest si le supporting cast est optimisé via des contrats minimums ciblés, des trades d’ajustement et du développement interne (Moody/Podziemski sous contrôle avec des Team Options jusque 2027). En revanche, les grosses manœuvres sont bridées par les règles du second apron : moins d’outils (pas de S&T reçue au-dessus des seuils, pas de TPE “facile”), et donc un plafond de progression au cours de la saison plus bas que par le passé. D’où l’obsession, parfaitement compréhension donc, de ne rien compromettre au-delà de 2027.

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