8 raisons pour lesquelles LeBron James doit rester

Beaucoup voient LeBron James céder à l'appel de Los Angeles, de Houston ou de Philadelphie. Mais pourquoi ne resterait-il pas tout simplement à la maison ?

8 raisons pour lesquelles LeBron James doit rester

Pour sa legacy

La fidélité au maillot, à la franchise qui l’a drafté est une vraie valeur. Elle participera à sa légende. Dans sa legacy si chère à ses yeux, il sera celui qui a choisi de rester, quitte à perdre, plutôt que de partir pour gagner plus facilement ailleurs. Sur le plan moral, ça a de la valeur. LeBron a l'occasion de montrer qu'il est au-dessus des KD, des Irving, qu'il a appris de ses erreurs. Après avoir fait le choix de partir une fois, il choisit aujourd'hui de rester. Pourquoi un joueur iconique qui s'auto-proclame "king" ne peut pas montrer l'exemple et justement prouver que ce sport n'est pas qu'une question de business, de dollars... Les vraies légendes de ce sport sont toutes restées fidèles à une équipe : Magic Johnson, Larry Bird, Michael Jordan (non on ne compte pas les saisons à D.C.), Kobe Bryant, Tim Duncan, Dirk Nowitzki... Quand les mecs partent chercher des bagues ailleurs, ça crée toujours un malaise qui fait que leur place dans l'histoire est différente : Shaq, Chamberlain, Durant... Si LeBron se barre une deuxième fois, la marque sera indélébile.

Pour avoir une chance de doubler Jordan (dans les esprits)

La hype autour d'un LeBron James n°2 de tous les temps - Bill Simmons vient de l'y faire grimper dans sa célèbre pyramide du Hall of Fame - est grandissante. Pour avoir un infime espoir d'égaler ou doubler l'icone Jordan dans les esprits (tout ça reste très subjectif hein...) une seule solution : battre, avec Cleveland, ces Warriors invaincus depuis que Kevin Durant les a rejoints. Ailleurs, l'impact serait moins fort. On accusera toujours LeBron d'avoir cherché une meilleure situation pour accomplir cette quête. Réussir cet exploit avec les Cavs, sans former de superteam, ce serait légendaire. Et le débat autour du "GOAT" s'intensifierait...

Pour son identité et son avenir

LeBron EST Cleveland. Il EST l’Ohio. Y rester, c’est la plus belle des façons de prouver qu’il est bien "just a kid from Akron". Politiquement, socialement, LeBron James est l'acteur majeur de cet état où il finance la scolarité de milliers d'étudiants et tente de s'impliquer de plus en plus sur le plan local. On l'a vu participer à des "rallyes" démocrates avant les dernières élections présidentielles. C’est aussi un bon moyen pour racheter la franchise à Dan Gilbert, dont l'envie de vendre est dans les tuyaux à moyen terme, et entrer dans l'histoire au titre de propriétaire de "son" équipe.

Pour ne pas traumatiser ses gamins

Mine de rien, ça a dû être douloureux pour lui de voir des milliers de maillots floqués à son nom être brûlés à travers tout l'Ohio. Se faire siffler à la Q-Arena, devoir se planquer en ville lors de ses retours avec le Heat... Ses deux garçons sont suffisamment grands aujourd'hui pour se rendre compte de la situation et en souffrir si cela devait se répéter. Sa femme et sa mère, elles aussi originaires du coin, n'ont probablement pas non plus envie de revivre ça.

Pour ne pas qu’une sitcom humilie encore des Cavs

"How I Met Your Mother" avait mis cher à Cleveland et aux Cavs dans plusieurs épisodes à l'époque. Ce serait moche qu'une autre série profite d'un nouveau départ de LeBron James pour enfoncer le clou. La plus belle punchline, c'était quand même celle de Barney, capable d'imiter le rituel d'avant-match de LeBron après sa tirade mythique. "Get ready Cleveland, the last man to screw you this hard and disappear was LeBron James" ou en VF : "Prépare-toi Cleveland, la dernière personne à t'avoir b**** aussi fort et à avoir disparu ensuite, c'est LeBron James". 

Parce qu’il doit rester à l’Est, mais pas n'importe où

Tant que le système des conférences n'a pas été aboli, le chemin le plus simple pour accéder aux Finales reste celui emprunté par les équipes de l'Est. On sait que Philadelphie et Boston sont sur le coup et espèrent tirer leur épingle du jeu. Mais LeBron quitterait une situation qu'il connaît, maîtrise et dans laquelle il se sent à l'aise, pour signer quelque part où il serait obligé de se réinventer sportivement et personnellement ? A Philly (avec Joel Embiid et Ben Simmons), comme à Boston (avec Kyrie Irving), le "King" aura du mal à être le leader incontesté/chef de meute que l'on voit depuis quatre ans à Cleveland.

Parce qu'aucun autre prétendant n'a un meilleur pick à la Draft

De toutes les équipes qui entretiennent l'espoir de recruter LeBron James, aucune ne dispose d'un meilleur atout que Cleveland pour la Draft du 21 juin. Les Cavs ont le pick n°8 et donc l'opportunité de sélectionner un excellent jeune joueur ou de manoeuvrer pour récupérer un joueur confirmé afin d'aider LeBron. Ce dernier aura son mot à dire là-dessus. Avoir le choix des armes, même si aucun gros poisson ne viendra via la free agency, c'est tout de même un atout.

Pour JR Smith

Franchement, où est-ce qu'il pourra trouver un "entertainer" comme JR Smith ailleurs en NBA ? Ça n'a pas de prix de pouvoir compter sur un partenaire qui donne autant le smile. Bon, de temps en temps il peut aussi rendre hystérique, c'est vrai...