Anthony Edwards, « Ant Man » grandit à vue d’œil

Anthony Edwards, « Ant Man » grandit à vue d’œil

Auteur de 23 points hier soir, le rookie Anthony Edwards a porté les Timberwolves vers la victoire contre les Cavaliers.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Le rugissement du tigre. Alors qu’il vient de réceptionner une passe lumineuse de Malik Beasley pour dunker sévèrement la gonfle, Anthony Edwards hurle en direction des caméras. Le jeune loup, qui joue aux Minnesota Timberwolves, se comporte comme les félins qu’il rêve d’adopter (sic). Prêt à fondre sur sa proie à chaque action sur le terrain. Et le lionceau commence à comprendre comment se farcir ses adversaires. [Après cet étalage du champ lexical de la savane, place au basket]. Le rookie a marqué 23 points hier soir. Pour une victoire contre les Cleveland Cavaliers (109-104). Seulement la cinquième de la saison pour la franchise de Minneapolis. Mais s’il y a bien un motif d’espoir, une raison d’y croire, c’est grâce au premier choix de la dernière draft. Edwards, alias « Ant Man » prend petit à petit ses marques dans la ligue. Ses premiers matches n’étaient déjà pas mauvais mais ils performaient essentiellement dans le vide, dans le garbage time et avec des mauvais pourcentages. Hier soir, il débutait la rencontre et dominait les arrières prometteurs de Cleveland tout en convertissant 9 de ses 15 tentatives. https://www.youtube.com/watch?v=KWGCedJlwUg Il dégage une certaine facilité sur le terrain. Et ça, depuis le départ. Le problème, c’est qu’il donne l’impression de ne pas toujours quoi faire avec le ballon. Comme un super héros (genre… roulement de tambour… surprise… ANT MAN) qui ne maîtrise pas ses pouvoirs. Sa force à lui, ce sont ses capacités athlétiques hors du commun, même pour les standards démesurés de la NBA. Sans aucun système et avec très peu d’expérience, Anthony Edwards fonçait essentiellement dans le tas et ça ne marchait qu’une fois sur trois – ce qui correspond à peu près à ses pourcentages. Mais il progresse. Assez vite. En engrangeant les matches, l’arrière comprend enfin comment prendre le dessus avec son corps et sa vitesse. Il a fait l’étalage de sa panoplie en enchaînant les spin-moves et les drives vers le cercle contre les Cavaliers.
« 23 points, c’est génial pour un rookie. Mais on ne lui demande pas de faire ça tous les soirs. On veut qu’il continue de grandir », confiait son coach Ryan Saunders.
Et pourtant, les Wolves ont sans doute besoin qu’il franchisse vite les étapes pour se montrer compétitifs en l’absence de Karl-Anthony Towns. Parce qu’il peut faire la différence balle en main et apporter une présence en attaque, là où Minny est essentiellement dépendant de D’Angelo Russell et Malik Beasley. Pour l’instant, Anthony Edwards pointe à 13,6 points, 37% aux tirs, 33% à trois-points et 3 rebonds. Il est le meilleur marqueur parmi les rookies… mais sans être le meilleur joueur pour autant. LaMelo Ball, James Wiseman, Tyrese Haliburton et Immanuel Quickley ont montré autant que lui, si ce n’est plus. Well, that escalated Quickley Mais il monte en puissance depuis cinq matches. Cinq sorties de suite à 15 points ou plus (19,2 avec un excellent 46% à trois-points). Et désormais une place dans le cinq majeur. Avec le temps – et peut-être aussi un plus fin tacticien sur le banc des Wolves – il devrait s’affirmer comme une option offensive plus que crédible.  
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