Quand John Wall et Roy Hibbert s’embrouillent

Roy Hibbert n'a pas apprécié les propos de John Wall après la victoire des Wizards contre Indiana samedi dernier. Et le lui a fait savoir.

Quand John Wall et Roy Hibbert s’embrouillent
Samedi dernier, la meilleure défense de l’Est, Indiana, a explosé à Washington. John Wall, encore en pleine forme ce soir-là, a claqué 37 points à 16 sur 25, 5 passes, 4 rebonds, 2 contres, 2 interceptions. En pleine confiance depuis son retour, il s’est permis d’adresser un joli mot après la rencontre envers ses adversaires du soir.
« Nous en avons discuté avant la rencontre, leurs big men jouent soft. Mes intérieurs ont fait un bon boulot en posant des bons écrans. Je suis arrivé concentré ce soir, et j’étais en bonne position pour rentrer mes tirs d’entrée », avait-il lâché à NBA.com.
En face, Roy Hibbert s’est forcément senti visé par la pique envoyée par Wall. Avec 25 points et 10 rebonds, il était le seul à surnager, ce qui lui concède le droit de répondre malgré la défaite. Par ailleurs, sa réponse est digne d’un lycéen en apprentissage de la méthode de dissertation. Complimenter pour mieux casser derrière. Un classique qui fonctionne.
« Washington a joué dur. John Wall était déterminé à venir se frotter à nos intérieurs "softs". Vous devez tirer votre chapeau à ces gars-là. Ils modifient le cap de leur saison avant de partir à la pêche. Wall peut dire ce qu’il veut. Il a le droit. C’est un bon joueur. Nous avons une chance de jouer le titre. Ils ont une chance de jouer le premier choix de draft. »
Une fois les assauts verbaux assénés des deux côtés, John Wall est revenu sur ses propos. Il précise qu’il qualifiait de soft la façon de défendre sur les picks n’ roll. Kelly Dwyer de Yahoo Sport confirme que les Pacers adaptent, comme plusieurs grandes défenses de la ligue, une approche particulière des picks n’ roll : les intérieurs ne doivent pas sortir au-delà de la ligne à trois-points sur écran porteur afin de protéger la raquette. L’attaquant prenant l’écran ou le poseur de celui-ci se retrouve souvent à prendre des tirs lointains, contestés dans la mesure du possible. Mais aujourd'hui, les deux protagonistes de l’échange de mots se sont réconciliés via Twitter.
« Je viens de parler à John Wall et nous avons réglé l’affaire. Notre défense aurait dû le cibler en premier lieu avant d’ouvrir ma bouche. John Wall est un bon gars », a confessé Roy Hibbert.
Et le meneur des Wizards de lui répondre.
« J’apprécie mon pote. Je n’ai jamais dit qu’Indy avait des intérieurs softs, seulement que le concept était soft sur pick n’ roll. Ils ont des bons intérieurs. »
Tout est bien qui finit bien.