Kobe Bryant le jure : « On fera les playoffs »

Malgré tous les obstacles qui se dressent encore sur la route des Lakers, Kobe Bryant reste persuadé que son équipe fera les playoffs.

Kobe Bryant le jure : « On fera les playoffs »
L’assurance, la sérénité, une confiance en soi qui confine parfois à de l’arrogance, voilà les qualités qu’un meneur d’homme doit avoir lorsque son équipe est en péril pour calmer tout le monde et essayer de relancer la machine. Ce sont ces traits de personnalité que Kobe Bryant a décidé de mettre en avant cette saison, alors que les Los Angeles Lakers, ses Los Angeles Lakers, sont au bord de rentrer dans la catégorie peu enviable des pires « busts » de l’histoire. Malgré le maillot prestigieux qu’ils portent sur le dos et ceux, légendaires, qui flottent au plafond de leur salle, malgré les noms de futurs Hall of Famers inscrits sur la feuille de marque chaque soir, les Californiens ont dû revoir leurs rêves et leurs objectifs à la baisse. Avant de penser à gagner un titre, avant même de penser à se venger du Thunder, il faudra déjà réussir à accéder aux playoffs ce qui n’a rien d’évident. Pourtant, au milieu de la tempête et des polémiques, Kobe Bryant continue d’y croire : tout n’est pas encore fini pour les Lakers.[superquote pos="d"]"Oklahoma City, San Antonio, Denver… Je n'ai peur de personne."[/superquote]
« La question n’est pas de savoir “si” nous ferons les playoffs. Nous allons les faire ! », a-t-il assuré dans une interview accordée à Jack McCallum de Sports Illustrated.   « Et quand nous y serons, je n’ai peur de personne. Oklahoma City, San Antonio, Denver… qui que ce soit. Ça ne m’inquiète pas le moins du monde. »
De toute façon, « Kobe Bryant » et « manque de confiance » n’ont probablement jamais été mis dans la même phrase auparavant, mais ce qui est intéressant, c’est que KB8 ne parle pas uniquement de ses aptitudes personnelles cette fois, mais de la destinée de son équipe.
« Je ne parle pas que pour moi, mais pour nous, en tant que groupe. Nous allons faire les playoffs et nous serons compétitifs. Une des raisons qui me poussent à être si confiant, c’est le match contre Miami (perdu 107-97 le 10 février).   Nous contrôlions le match et ce n’était pas un hasard. Nous jouions très, très bien. Nous lisions leur défense, nous faisions les passes supplémentaires. D’accord, ils ont deux grand joueurs qui ont scoré huit panier de plus pour remettre la main sur le match. Mais on était au même niveau qu’eux. On peut y arriver. »
C’est dit.