De nouveaux éléments dans l’affaire Porzingis, soutenu par le syndicat

ESPN s'est procuré des mails et des SMS donnant davantage d'éléments sur les accusations de viol dont fait l'objet Kristaps Porzingis.

De nouveaux éléments dans l’affaire Porzingis, soutenu par le syndicat
ESPN et son insider Adrian Wojnarowski se sont procurés des documents concernant les accusations de viol contre Kristaps Porzingis en février 2018 à New York. Une correspondance a eu lieu entre la jeune femme et les Knicks, mais aussi entre le Letton et la future plaignante après l'agression supposée. Dans celles-ci, la victime présumée semble avoir voulu entretenir une relation avec "KP" après l'agression supposée du 6 février. Dans les messages à la disposition d'ESPN, la plaignante a sollicité des "moments intimes" avec le futur joueur des Mavs, en lui envoyant notamment des "photos explicites". Elle se serait ensuite "frustrée" face au relatif désintérêt de Porzingis. C'est après le refus du basketteur de 23 ans de lui donner la somme de 68 000 dollars en échange de son silence qu'elle a contacté les Knicks. Elle leur aurait fourni des SMS montrant que leur employé avait fait le premier pas et l'avait invitée à venir chez lui, bien qu'il ait été en état d'ébriété, mais aussi un accord écrit entre Porzingis et elle pour le paiement de la fameuse somme évoquée plus haut. Le nom du Balte y est par ailleurs écorné. Au témoignage de la jeune femme de 29 ans sur l'agression sexuelle en elle-même, durant lequel Kristaps Porzingis l'aurait traitée "d'esclave", se sont joints des photographies prouvant qu'elle aurait été molestée (une fracture du nez et des cheveux arrachés). Michele Roberts, la présidente du syndicat des joueurs, s'est montrée plutôt sereine quant à l'issue de ce dossier. "Nous avons connaissances de ces allégations depuis quelque temps. Nous avons évalué les accusations de la plaignante et, en nous basant sur les éléments à notre dispositions, nous soutenons Kristaps Porzingis".