Nos Awards NBA de la saison 2018-2019

Alors que les vrais NBA Awards vont être remis la nuit prochaine aux Etats-Unis, on a décidé de décerner nos propres trophées.

Nos Awards NBA de la saison 2018-2019
Les NBA Awards se tiendront la nuit prochaine à Santa Monica. Une cérémonie organisée pour récompenser les acteurs majeurs de la saison régulière NBA. Malheureusement, le coeur n'y sera pas forcément pour tout le monde, tant les débats autour du MVP ou du défenseur de l'année semblent remonter à une éternité. Du coup, on a eu envie de décerner nos propres NBA Awards, assez éloignés des traditionnels meilleurs joueurs, rookies, défenseurs ou coaches...

Assassin of the Year : Kawhi Leonard

Le mec est tellement froid dans l'exécution que même les serpents frissonnent en sa présence.
 
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Kawhi making all your favorite players cry 😂 (Via adamgorski_)

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Big Balls Of The Year (BBOY) : Masai Ujiri

Le trade de Kawhi Leonard en faisant partir l'emblématique DeMar DeRozan, la nomination de Nick Nurse, le recrutement de Marc Gasol... Ujiri a parié gros et gagné encore plus gros. Le titre d'executive of the year lui est dévolué, mais on a jugé que sa prise de risque méritait un peu mieux.

La Fausse Bonne Idée (FBI) of the year : Tony Parker

Tony aurait pu tranquillement finir comme back up chez lui, à San Antonio et aurait même sans doute récupéré sa place de titulaire après la blessure de Dejounte Murray. Par orgueil face à la proposition salariale trop faible des Spurs, il a tenté le challenge Hornets, où James Borrego ne lui a pas donné de passe-droit. Il aurait pu être l'homme d'une seule franchise, comme d'autres grands noms avant lui. Pas bien grave, juste dommage.

L'incassable of the year (IOY) : Caris LeVert

Le mec s'est quand même mis la cheville et le pied à 90°C le 13 novembre et, alors que le pronostic initial laissait présager un an d'absence, a rejoué au basket en février et pendant les playoffs. Tough.

Le Pierre Richard Award (PRA) : John Wall

On n'aime pas se moquer des blessés. Mais John Wall a quand même une sacrée poisse. Déjà pas épargné ces dernières années, le meneur des Wizards a vécu un enchaînement assez déroutant. Le 29 décembre, une blessure au talon gauche l'a poussé au forfait jusqu'à la fin de la saison. Après une première opération quelques jours plus tard, Wall a été victime d'une infection, puis a lourdement chuté à son domicile et s'est dû coup rompu le tendon d'Achille. Un an d'absence, pile poil, alors que son contrat était déjà l'un des plus gourmands de toute la ligue.

Cancer of the Year (CaOY) : Kyrie Irving

Tout allait bien pour Boston sans Kyrie Irving en playoffs la saison dernière. Avec une équipe de morts de faim, les Celtics avaient atteint la finale de Conférence. Entre deux remarques sur l'immaturité de ses coéquipiers (les mêmes qui sont allés en finale de conf' l'année passée...), sa difficulté à être un leader positif et son rabibochage au timing curieux avec LeBron James, "Uncle Drew" était franchement à côté de la plaque. Il ne sera sans doute pas regretté dans le vestiaire. Trop imprévisible et changeant.

Le Prophète of the Year (PoY) : Patrick Beverley

Sur le coup, on n'a pas forcément pris Patrick Beverley au sérieux quand il avait déclaré après la signature de LeBron : "On a quand même la meilleure équipe de Los Angeles". Le pitbull des Clippers avait raison et pas qu'un peu.

Mystery Of the Year (MOY) : Markelle Fultz

Malheureusement, il risque d'être mystère de l'année, de la décennie et peut-être même du siècle si sa confiance et son physique continuent de poser problème. Après 15 matches cette saison, le n°1 de la Draft 2017 a perdu son spot de titulaire et sa santé, comme son mental, a de nouveau été un problème. On ne sait toujours pas ce qui pourrait concrètement permettre à Fultz de jouer et shooter correctement. Le voilà avec 33 matches de saison régulière en deux ans. Tradé à Orlando, il va bénéficier d'une seconde (et dernière ?) chance en NBA.