Démesure quand tu nous tiens… Devin Booker fait visiter sa « man cave »

Devin Booker man cave

Devin Booker a ouvert à IShowSpeed les portes de sa "man cave" à Phoenix transformé en temple de la surabondance : voitures de collection alignées comme à Pebble Beach, mur de plus de 200 paires qui ferait passer un Foot Locker pour un pop-up, écran XXXXXL et coin golf caché derrière une paroi. Le clip a tourné partout en quelques heures, propulsé par Bleacher Report et les relais sociaux.

On connaît la grammaire des “home tours” de stars NBA, mais ici on est sur un niveau “musée privé” : sections dédiées à Kobe/Team USA, vitrine Book 1, sound system audiophile et rangées de muscle cars vintage façon collectionneur obsessionnel. Speed joue les Candide — “insane”, “no way” — pendant que Booker déroule la visite, méticuleux, presque imperturbable. La viralité est immédiate : threads, reels, streamable, reddit… la machine relaie la “cave” comme un trophée de plus.

Au-delà des images léchées, la question qui gratte : à quoi bon ? On a vu des salles ciné et deux/trois vitrines chez d’autres joueurs ; ici, l’entrepôt ressemble à un showroom de luxe où chaque étagère dit “regardez comme je peux accumuler”. L’esthétique old school de Booker — chrome, bois sombre, Nike rétro — est réelle, mais l’ensemble flirte avec le fétichisme de possession : plus grand, plus rare, plus cher. Un “man cave” pensé pour être filmé, commenté, décortiqué, puis reposté jusqu’à épuisement. Et ça marche : même la presse généraliste s’en mêle, fascinée par la taille de l’écran et la longueur des étagères...

Sur le plan narratif, tout est carré : Speed amène la hype Gen-Z, Booker cadre l’image de perfectionniste, Nike obtient son plan produit, et les Suns capitalisent sur leur visage de franchise à la veille de la saison. Le message implicite : “je vis basket, même quand j’empile des voitures”. Le contre-champ, lui, est moins glamour : une “cave” qui dit autant la passion que l’obsession, et qui laisse un léger goût de trop-plein. On peut apprécier l’ordonnancement maniaque et tiquer, en même temps, devant ce que la NBA moderne fabrique comme décors.

Même si Phoenix jugera Booker en playoffs et pas sur la diagonale de son téléviseur, en attendant, Internet a son bonbon viral du jour : un entrepôt-cabinet de curiosités qui coche toutes les cases de l’ère “show & tell”. Et moi, comme un con, j'en parle aussi... 😑

Luka Doncic avoue son obsession pour un film (un peu honteux) qu’il a vu 10 à 15 fois !

c'est surtout pas très chaleureux, regarder un match de basket dans un hangar à bagnole, je pige moyen le concept.
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Plus de 200 millions en carrière faut bien le claquer ce pognon.
Donc le soucis c'est pas ce qu'il en fait mais qu'on donne ces sommes indécentes.
La NBA , trop de match, trop de blabla pour ne rien dire, trop de "ouin ouin on me manque de respect" et.... Trop de pognon pour mettre un ballon dans un panier.
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