Draymond Green se console avec… le « Hustle Award » 🥇

Vendredi, je me suis félicité de la "défaite" de Draymond Green pour le DPOY. Pas pour diminuer son impact défensif aux Golden State Warriors. Mais j'ai été soulagé de voir que sa campagne médiatique XXL n'avait pas fait oublier le plus important : le terrain.

Et justement, l'intérieur s'est consolé avec un trophée qui se base uniquement sur des critères sportifs : le "Hustle Award", soit le prix de la combativité. Contrairement à d'autres distinctions individuelles, les journalistes ne votent pas pour cette récompense.

Elle est uniquement basée sur neufs statistiques : les fautes offensives forcées, les déviations, les écrans qui entraînent un panier, les tirs à 2 points et à 3 points contestés, les balles perdues offensives et défensives récupérées puis les box outs offensifs et défensifs.

Sacré devant Cason Wallace et le Français Guerschon Yabusele, Green pourra se vanter d'avoir totalement dominé les débats. Il se trouve dans le Top 15 de cinq de ces neufs catégories. Et toujours dans le Top 40 (une première dans l'histoire selon la NBA).

Au palmarès, il succède ainsi à Alex Caruso. Un petit lot de consolation pour Draymond Green. Avec mauvaise foi, il va peut-être nous dire que le "Hustle Award" est plus révélateur que le DPOY...