Les San Antonio Spurs ont atterri dans la capitale française aujourd'hui et se sont directement rendus au Palais des Sports Maurice Thorez de Nanterre pour une séance de décrassage en marge des NBA Paris Games qui auront lieu jeudi et samedi contre les Indiana Pacers. On a eu la chance de pouvoir assister à la petite séance de shoot des Spurs dans la salle de Nanterre, et voici ce que l'on a retenu.
Déjà, l'accueil. Un paquet de caméras, de journalistes et... un groupe de jeunes qui a chanté "Go Spurs Go" au moment où les joueurs sont rentrés sur le terrain. Bon, c'est un peu cringe, mais en vrai de vrai, on se dit quand même que ça doit être super cool pour eux de pouvoir rencontrer leurs idoles, leur serrer la main, voir Victor Wembanyama de près, etc. De quoi laisser des étoiles dans les yeux.
Les étirements : Ça fait du bien de voir que même les pros font le même échauffement inutile et barbant que toi. Bon, au final, c'est que ça doit pas être si inutile que ça. Voire pas du tout inutile.
L'impression visuelle : Wembanyama est vraiment grand. Genre graaaaaaaaaaand. Bon, ça tout le monde le sait, mais vraiment de près c'est assez impressionnant. Il met facile une tête, voire deux, à n'importe quel autre joueur de l'effectif et ce sont déjà des humains bien plus grands que la plupart des gens sur cette terre. Keldon Johnson est massif, musclé comme une armoire à glace. D'ailleurs dans l'ensemble, les Spurs sont quand même un peu plus costauds que les Cavaliers et les Nets qui étaient venus l'an dernier. Chris Paul ressemble à un tonton.
Les shoots : Jeremy Sochan - qui s'est teint les cheveux en bleu pour l'occasion - a joué avec ses lunettes de vue. Et ça lui a pas réussi. Sa mécanique de tir, c'est vraiment n'importe quoi. Il y a trop de choses qui ne vont pas. Il s'arrête en plein milieu de la montée de la balle, ce qui casse le mouvement, avant de dégainer en laissant sa main gauche accompagnatrice mettre un effet dans la balle. Souvent c'est trop à gauche ou trop à droite. Vraiment terrible. Wembanyama, par contre, ça filoche, et pas qu'un peu.
La conférence de presse : 10 minutes de Wembanyama en guise d'apéritif pour les médias français. Un Victor qui semblait un peu fatigué - c'est logique après le vol et avec le décalage horaire - mais content, excité et sans doute ému de retrouver sa ville. Bref, une très belle introduction d'une semaine qui s'annonce importante pour la France du basket.