Wembanyama écrase Kornet et régale les fans des Spurs. Gain de puissance validé !

WEMBANYA DUNK

Retour à domicile et montée de décibels. Victor Wembanyama a signé 12 points et plusieurs séquences “wow” lors du scrimmage ouvert au public où 10 576 fans des Spurs en fusion avaient fait le déplacement. Première action depuis le 31 janvier au Frost Bank Center, et premier panier du soir… pour Victor, évidemment.

Le All-Star français a planté le décor dès l’entre-deux. Sur une passe d’Adam Flagler, il ouvre le score au layup, puis enchaîne 8 points dans le premier quart, avec un dunk puissant face Luke Kornet après l'avoir salement enfoncé d'un coup d'épaule. La salle a compris : corps plus dense, même coordination irréelle. “Il peut être un monstre près du cercle,” glisse Kornet après le match, mi-admiratif, mi-fataliste.

Petit coup de froid, vite dissipé concernant Stephon Castle. Il a dû brièvement quitter le parquet après un choc genou contre genou avec Wembanyama. Les Spurs ont rassuré, « OK » pour le rookie. Plusieurs cadres étaient ménagés ou absents (dont Dylan Harper après une opération au pouce, De’Aaron Fox et Jeremy Sochan en reprise, Kelly Olynyk convalescent), mais l’essentiel tenait dans le message : Wembanyama est bien là, en jambes, et le public aussi.

Au-delà du show, l’exercice a livré deux signaux techniques. D’abord, la présence au contact. Avec quelques kilos en plus, Victor Wembanyama a tenu le choc au poste bas et conclu sans fioritures. Il était souvent à l'initiative de l'attaque (pour les fans notamment qui voulaient le voir, mais pas que), en lecture et libre d’attaquer direct si la défense le laisse venir (un peu à la Giannis).

Ensuite, l’alchimie avec un deuxième big, piste déjà travaillée au camp et que le staff veut affiner. Par la suite, il est possible de voir Victor et Kornet alignés ensemble sur le terrain par séquences. Les Spurs testent cette option depuis quelques jours dans l’idée de verrouiller la raquette et d’imposer la taille dès l’engagement.

Après une saison stoppée en février, San Antonio attendait cette réapparition publique à la maison (scrimmage annoncé gratuit et complet des semaines à l’avance) comme un mini-opening night. L’ambiance a viré kermesse en fin de soirée (les rookies au karaoké, merci Carter Bryant), mais la note sportive est restée au centre : un Wembanyama tranchant en reprise, dans une salle où il n’avait plus joué depuis son 30-14-6 face à Milwaukee fin janvier.

Place maintenant aux matches de présaison dès mercredi soir face au Heat de Miami, avec l’idée de prolonger ces sensations avec une vraie opposition.

Et le mot de la fin pour Victor Wembanyama :

Victor Wembanyama bluffe déjà ses nouveaux coéquipiers

Absolument pas un coup d'épaule, c'est un coup avec son bras. Comme le mec n'est pas assez physique et ne sait visiblement toujours pas se servir de ses jambes pour développer de la puissance et créer des espaces avec son vis à vis il triche en utilisant ses bras. C'est une faute offensive dans n'importe quelle ligue du monde, amateure ou professionnelle. Une tendance qu'on retrouve beaucoup chez les nouvelles générations à qui on n'apprend pas suffisamment les fondamentaux et qui recherchent avant tout le highlight.
Au basket tout part des jambes. Les bras ne servent que pour shooter, dribbler, passer ou intercepter la balle.
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Faute offensive
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