Les All-Stars 2015-2016 de la rédaction

Alors que les starters vont bientôt être annoncés, on a décidé de faire notre propre sélection pour le All-Star Game. En tenant compte uniquement ou presque du mérite sportif. Exit donc Kobe Bryant ou Kyrie Irving...

Les All-Stars 2015-2016 de la rédaction
Le vote des fans pour nommer les cinq majeurs du All-Star Game est plus souvent un vote de popularité qu'un choix des joueurs qui mériteraient vraiment d'y être. Si les coaches, en décidant des remplaçants, permettent de réparer quelques injustices, les rosters de la conférence Est et de la conférence Ouest comportent régulièrement quelques incohérences. Et ce sera encore le cas cette année. Alors nous avons décidé de désigner nos NBA All-Stars 2015-16, en choisissant non pas les joueurs les plus populaires, ni même ceux que l'on voudrait particulièrement voir, mais bien ceux qui selon nous ont mérité leur place sur le terrain. Sorry Kobe Bryant et Kyrie Irving.

NBA All-Stars : le 5 de l'Est

John Wall : Malgré les résultats très décevants de Washington, John Wall peut se targuer d'être le meilleur meneur de jeu à l'Est. De vrais progrès au scoring. Jimmy Butler : Oubliez Derrick Rose, voici le nouveau visage des Bulls, qui au passage a effacé cette année des tablettes le record de point inscrit dans une mi-temps de Michael Jordan, rien que ça ! Paul George : Bien qu'en petite chute de régime ces derniers temps, "PG13 porte les Pacers à bout de bras. Qui aurait misé sur un tel niveau de jeu aussi rapidement après une blessure aussi grave ? LeBron James : Depuis la folie Warriors/Curry,  LBJ semble presque être rentré dans le rang en termes de popularité. Ne vous y trompez pas, il demeure le joueur le plus complet de la ligue et un véritable crack. Andre Drummond : A l'image d'Hassan Whiteside (qu'on aurait aimé inclure, mais qui semble encore un poil juste)  Drummond a franchi un cap cette année et est passé en mode machine! Son tandem avec Reggie Jackson fait des étincelles à Detroit. Une sorte de réincarnation du Dwight Howard d'Orlando !

Les remplaçants

Dwyane Wade : Son départ de saison tonitruant en a surpris plus d'un. Un joueur toujours très classe à voir et au jeu on ne peut plus juste, qui a permis à Miami de retrouver le haut du tableau. Chris Bosh : En voilà un qui est bien sous-coté. Son partage du leadership et des tâches avec Wade se passe à merveille et il est redevenu une arme meurtrière en attaque. DeMar DeRozan :  Très performant et membre du club des meilleurs scoreurs de la ligue, Derozan est un joueur fiable et capable de faire le spectacle dans un match comme le All-Star Game. Kyle Lowry : Pas encore confronté au mur sur lequel il a buté l'année dernière, Kyle Lowry emmène avec brio ses Raptors vers les sommets de la conférence Est. Pau Gasol : Sans faire de bruit, le briscard espagnol demeure une valeur très sûre. Gasol reste extrêmement complet dans le jeu (scoring, rebond, passe, contre) et la réussite des Bulls passera par les performances son vétéran. Paul Millsap : Le métronome d'Atlanta. Euphoriques l'an dernier, les Hawks dominaient à la surprise générale la conférence Est et voyaient 4 joueurs de leur effectif au match des étoiles. Redevenue "elle même", la franchise d'Atlanta n'est pas aussi décevante qu'on pourrait le croire et Millsap affiche toujours un très bon niveau de jeu cette année.    Carmelo Anthony :  Melo est toujours là et réalise une bonne saison individuelle. Collectivement les Knicks sont sur une meilleure pente et comme pour KD, pas facile de citer un meilleur attaquant que lui ! De gros progrès en termes d'altruisme.

NBA All-Stars : le 5 de l'Ouest

Russell Westbrook : Tout simplement le joueur le plus fou/spectaculaire/athlétique à voir dans la ligue. Encore des stats assez démentielles pour le combo guard Stephen Curry : Celui qui finira sans doute sa carrière comme le plus grand tireur longue distance de toute l'histoire de la NBA file tout droit vers un deuxième titre de MVP. Magnifique à voir jouer lui aussi dans un autre registre. Kawhi Leonard : Les Spurs semblent les seuls capables contrer les Warriors et Leonard s'impose aujourd'hui comme leur leader incontesté. De plus en plus injouable des deux côtés du terrain. Kevin Durant : On pourrait le croire moins dominateur et plus fragile depuis son retour de blessure. N’empêche que peu peuvent se targuer d'être aussi dangereux en attaque que KD qui place des cartons régulièrement et reste indispensable au Thunder. Draymond Green : Ce n’est pas la taille qui compte et Green le prouve encore cette année. Intérieur undersized, l’ancien de Michigan State est un cauchemar défensif pour les coaches adverses, une machine à passes décisives et un vrai showman. Il mérite d’être starter.

Les remplaçants

LaMarcus Aldridge : Il s'est superbement intégré au dispositif des Spurs sans tirer la couverture à lui. Il marque un poil moins que l'an dernier, mais reste assez facilement au-dessus de la plupart des postes 4 de la ligue. James Harden : Si les Rockets sont mi-figue, mi-raison, le barbu en chef continue de poser des stats assez énormes et de s'avérer incontournable pour un événement comme celui-là. DeMarcus Cousins : Cette saison, le caractériel "DMC" est assez clairement le meilleur pivot pur de la Conférence Ouest. Dans un schéma plus classique, on l'aurait mis dans le 5. Damian Lillard : Les Blazers ne participeront sans doute pas aux playoffs. Mais avec l'implosion de leur effectif cet été, on les aurait davantage imaginé squatter le bas du classement. C'était sans compter sur le cran de Lillard, qui avec McCollum, hisse Portland à un niveau largement supérieur à ses moyens. Anthony Davis :  Les Pelicans sont en difficulté cette saison, malgré du mieux depuis les différents retours de blessures. On aurait pu attendre Anthony Davis encore plus fort, dans la course au titre de MVP même, mais son niveau de jeu et ses statistiques le classent quand même parmi l'élite. Blake Griffin : S'il est absent depuis plusieurs semaines, "Quake" était l'homme à tout faire des Clippers jusque-là et son impressionnant arsenal toujours en développement, au même titre que son sens du spectacle, doivent lui assurer un spot. Chris Paul : Il a commencé cahin-caha mais la blessure de Griffin l'a fait prendre ses responsabilités et redevenir le playmaker phénoménal que l'on connait.