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Simon Grossi
@Simon
Bien sûr, ça ne vaudra jamais les commentaires de Jacques Monclar (avec sa connaissance du jeu, des joueurs et ses analyses toujours pertinentes), mais après avoir zappé entre les chaînes sur quelques quarts-temps, je trouve que Batum apporte quelque chose de vraiment intéressant, surtout pour un débutant. Ses explications sont claires, son vécu récent en NBA et avec les Bleus donne du poids à ses analyses, et son côté supporter rend le tout très vivant.
Quant à Margotton, il m’a vraiment impressionné pour quelqu’un qui commente d’habitude le foot. Il s’adapte avec une facilité déconcertante, et le duo fonctionne déjà bien. Un bon compromis entre expertise et passion !
Quant à Margotton, il m’a vraiment impressionné pour quelqu’un qui commente d’habitude le foot. Il s’adapte avec une facilité déconcertante, et le duo fonctionne déjà bien. Un bon compromis entre expertise et passion !
Et ce n’est pas qu’un ressenti amplifié par les médias, mais une réalité mesurable et documentée. Les données issues de Basketball Reference, Spotrac, Pro Sports Transactions et ESPN montrent une évolution nette, marquée par une explosion des absences pour blessure en post-saison.
📊 Une comparaison éloquente : années 1990 vs 2015–2024
Années 1990 : En moyenne 4 à 5 joueurs manquaient au moins un match de playoffs chaque année, pour un total cumulé de 10 à 20 matchs manqués. Les blessures graves étaient rares, et les stars restaient souvent sur le terrain, même diminuées.
Depuis 2015 : On compte désormais 12 à 20 joueurs absents chaque année en playoffs pour blessure, avec 100 à 300 matchs manqués cumulés par saison. Sur la période 2015–2023, on dépasse les 1000 matchs manqués en playoffs, soit une hausse d’un facteur 10.
L’année 2021 a été qualifiée d’"hécatombe historique" par ESPN : 11 All-Stars blessés, des séries bouleversées, et un sentiment généralisé de fausse équité. En 2024, un dirigeant NBA a même déclaré n’avoir "jamais vu autant de stars absentes en playoffs".
⚠️ L’impact des blessures est devenu central
Il est désormais courant que l’équipe qui remporte le titre soit celle qui a le moins de blessés, et non nécessairement la plus forte sur le papier. Voici quelques exemples notables sur les 10 dernières années :
2015 : Love et Irving absents en Finales
2016 : Curry (genou) rate 4 matchs
2017 : Parker et Kawhi out
2018 : Kyrie Irving absent de tous les playoffs
2019 : Durant (Achille) et Klay Thompson (croisés) se blessent en Finales
2020 : Dragic et Adebayo blessés dès le Game 1 des Finales
2021 : Leonard, Harden, Davis, Embiid, Irving, Murray… tous touchés
2022 : Middleton, Booker, Morant, Smart, Lowry diminués
2023 : Giannis, Embiid, Herro, Morant
2024 : Lillard, Butler, Mitchell, Tatum…
Le jeu a changé : plus rapide, plus espacé, plus d’actions à haute vitesse. On est passé de 93,7 possessions/match dans les années 90 à près de 100 aujourd’hui. Cela signifie plus de sollicitations, plus de sauts, plus de chocs, notamment sur les pénétrations. La physicalité est devenue mobile et explosive, plus que statique.
La charge de travail reste élevée : même si les stars jouent un peu moins de minutes (36–39 min aujourd’hui vs 40–44 dans les années 90–2000), le rythme plus intense compense largement. Le 1er tour passé en best-of-7 en 2003 et les calendriers compressés (notamment en 2021) aggravent cette usure.
Des corps “optimisés” : les joueurs sont plus explosifs que jamais. Mais ce gain de performance s’accompagne d’une fragilité accrue, notamment au niveau des genoux, ischios, chevilles. Un petit déséquilibre peut avoir de lourdes conséquences.
Charge mentale permanente : réseaux sociaux, pression médiatique, podcasts, business… les joueurs sont sous tension constante. Michael Jordan en parlait déjà à l’époque ; aujourd’hui, cette pression est démultipliée pour tous les joueurs.
Un meilleur signalement des blessures : depuis la fin de l’Injured List (2005) et l’instauration des injury reports quotidiens, les absences sont mieux documentées. Des blessures qui seraient passées sous silence dans les années 90 sont aujourd’hui enregistrées. Cela contribue à l’augmentation des chiffres bruts, mais n’explique pas la tendance de fond.
📉 “Moins de blessures en playoffs” ? Trompe-l’œil statistique
Certaines études (sur 2013–2019) indiquent que le taux de blessures par minute jouée est plus faible en playoffs qu’en saison régulière. Mais c’est logique : les joueurs forcent pour rester sur le terrain en playoffs, même diminués. Ce biais masque en réalité une situation où les corps souffrent davantage, mais les absences sont différées ou dissimulées.
Et franchement… si ça se trouve, c’est à cause des chaussures basses, tout ça 😅
📊 Une comparaison éloquente : années 1990 vs 2015–2024
Années 1990 : En moyenne 4 à 5 joueurs manquaient au moins un match de playoffs chaque année, pour un total cumulé de 10 à 20 matchs manqués. Les blessures graves étaient rares, et les stars restaient souvent sur le terrain, même diminuées.
Depuis 2015 : On compte désormais 12 à 20 joueurs absents chaque année en playoffs pour blessure, avec 100 à 300 matchs manqués cumulés par saison. Sur la période 2015–2023, on dépasse les 1000 matchs manqués en playoffs, soit une hausse d’un facteur 10.
L’année 2021 a été qualifiée d’"hécatombe historique" par ESPN : 11 All-Stars blessés, des séries bouleversées, et un sentiment généralisé de fausse équité. En 2024, un dirigeant NBA a même déclaré n’avoir "jamais vu autant de stars absentes en playoffs".
⚠️ L’impact des blessures est devenu central
Il est désormais courant que l’équipe qui remporte le titre soit celle qui a le moins de blessés, et non nécessairement la plus forte sur le papier. Voici quelques exemples notables sur les 10 dernières années :
2015 : Love et Irving absents en Finales
2016 : Curry (genou) rate 4 matchs
2017 : Parker et Kawhi out
2018 : Kyrie Irving absent de tous les playoffs
2019 : Durant (Achille) et Klay Thompson (croisés) se blessent en Finales
2020 : Dragic et Adebayo blessés dès le Game 1 des Finales
2021 : Leonard, Harden, Davis, Embiid, Irving, Murray… tous touchés
2022 : Middleton, Booker, Morant, Smart, Lowry diminués
2023 : Giannis, Embiid, Herro, Morant
2024 : Lillard, Butler, Mitchell, Tatum…
Le jeu a changé : plus rapide, plus espacé, plus d’actions à haute vitesse. On est passé de 93,7 possessions/match dans les années 90 à près de 100 aujourd’hui. Cela signifie plus de sollicitations, plus de sauts, plus de chocs, notamment sur les pénétrations. La physicalité est devenue mobile et explosive, plus que statique.
La charge de travail reste élevée : même si les stars jouent un peu moins de minutes (36–39 min aujourd’hui vs 40–44 dans les années 90–2000), le rythme plus intense compense largement. Le 1er tour passé en best-of-7 en 2003 et les calendriers compressés (notamment en 2021) aggravent cette usure.
Des corps “optimisés” : les joueurs sont plus explosifs que jamais. Mais ce gain de performance s’accompagne d’une fragilité accrue, notamment au niveau des genoux, ischios, chevilles. Un petit déséquilibre peut avoir de lourdes conséquences.
Charge mentale permanente : réseaux sociaux, pression médiatique, podcasts, business… les joueurs sont sous tension constante. Michael Jordan en parlait déjà à l’époque ; aujourd’hui, cette pression est démultipliée pour tous les joueurs.
Un meilleur signalement des blessures : depuis la fin de l’Injured List (2005) et l’instauration des injury reports quotidiens, les absences sont mieux documentées. Des blessures qui seraient passées sous silence dans les années 90 sont aujourd’hui enregistrées. Cela contribue à l’augmentation des chiffres bruts, mais n’explique pas la tendance de fond.
📉 “Moins de blessures en playoffs” ? Trompe-l’œil statistique
Certaines études (sur 2013–2019) indiquent que le taux de blessures par minute jouée est plus faible en playoffs qu’en saison régulière. Mais c’est logique : les joueurs forcent pour rester sur le terrain en playoffs, même diminués. Ce biais masque en réalité une situation où les corps souffrent davantage, mais les absences sont différées ou dissimulées.
Et franchement… si ça se trouve, c’est à cause des chaussures basses, tout ça 😅
Il est compréhensible que Jayson Tatum ressente un manque de reconnaissance malgré son palmarès déjà impressionnant. Cependant, dans une ligue où l'image et la personnalité jouent un rôle majeur dans la popularité des joueurs, son attitude réservée et son manque de charisme médiatique peuvent expliquer cette perception.
Les fans ont tendance à s’attacher aux joueurs qui paraissent accessibles, expressifs et charismatiques, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Des joueurs comme Shaquille O’Neal, Stephen Curry, LeBron James ou plus récemment Anthony Edwards ont su créer un lien fort avec le public grâce à leur communication naturelle, leur humour ou encore certains moments de trashtalking marquants en interview. Ces éléments contribuent autant à leur popularité que leurs performances sportives.
Tatum, tout comme Jaylen Brown, donne souvent une impression de distance, voire d’austérité, dans ses interviews et les reportages qui lui sont consacrés. Cela ne remet évidemment pas en question son talent ou son importance dans la ligue, mais il lui manque peut-être ce supplément d’âme et cette spontanéité qui font d’un joueur une véritable icône populaire.
Finalement, la reconnaissance dans la NBA ne repose pas uniquement sur le palmarès et les statistiques, mais aussi sur l’image projetée et l’émotion suscitée chez les fans.
Les fans ont tendance à s’attacher aux joueurs qui paraissent accessibles, expressifs et charismatiques, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Des joueurs comme Shaquille O’Neal, Stephen Curry, LeBron James ou plus récemment Anthony Edwards ont su créer un lien fort avec le public grâce à leur communication naturelle, leur humour ou encore certains moments de trashtalking marquants en interview. Ces éléments contribuent autant à leur popularité que leurs performances sportives.
Tatum, tout comme Jaylen Brown, donne souvent une impression de distance, voire d’austérité, dans ses interviews et les reportages qui lui sont consacrés. Cela ne remet évidemment pas en question son talent ou son importance dans la ligue, mais il lui manque peut-être ce supplément d’âme et cette spontanéité qui font d’un joueur une véritable icône populaire.
Finalement, la reconnaissance dans la NBA ne repose pas uniquement sur le palmarès et les statistiques, mais aussi sur l’image projetée et l’émotion suscitée chez les fans.