Bradley Beal aux Wizards : la seule no-trade clause de la NBA

Bradley Beal dispose d’une no-trade clause dans son nouveau contrat au Washington Wizards. La seule de toute la NBA, à l’heure actuelle.

Benjamin MoubèchePar Benjamin Moubèche  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Bradley Beal aux Wizards : la seule no-trade clause de la NBA

251 millions de dollars sur cinq ans aux Washington Wizards, c’était déjà un beau contrat. Mais il s’avère que Bradley Beal et son agent ont négocié, au-delà du montant, un accord encore plus avantageux. L’arrière dispose en effet d’une no-trade clause, qui lui permet de refuser un transfert si celui-ci ne lui plaît pas. Une chose d’une grande rareté dans l’histoire de la NBA, et complètement inédite aujourd’hui.

En plus de cette clause, Beal bénéficie d’une player option sur la dernière année de son contrat, ainsi que d’un trade kicker de 15%. Cela signifie donc que le joueur pourra décider de devenir free agent dans quatre ans. Aussi, il pourra choisir sa destination en cas de transfert et il verra son salaire augmenter de 15% s’il change bel et bien d’équipe. En résumé, il dispose d’un contrôle maximal sur sa situation sportive.

Peu ont eu le droit à de tels privilèges dans l’histoire de la NBA. Seulement neuf joueurs ont eu une no-trade clause dans leur contrat : Carmelo Anthony, David Robinson, Dirk Nowitzki, Dwyane Wade, John Stockton, Kevin Garnett, Kobe Bryant, LeBron James et Tim Duncan. Des légendes pour la plupart, une majorité n’ayant connu qu’une seule et unique franchise. Il faut en effet avoir joué au moins huit saisons dans la ligue, dont quatre dans son équipe actuelle, pour être éligible à la clause.

D’une certaine manière, la no-trade clause est la récompense des athlètes les plus loyaux. Bradley Beal est l’un des rares joueurs en activité à avoir passé 10 ans dans la même équipe. Seuls Udonis Haslem (19), Stephen Curry (13) et Klay Thompson (11) ont fait mieux. Damian Lillard (10) et Draymond Green (10) ont fait autant. Mais parmi plus de 400 athlètes en NBA, il est le seul à avoir une telle clause dans son contrat.

"Au cours de ses 10 années avec nous, Bradley s’est vraiment fait une place parmi ses pairs en NBA, les plus grands joueurs de l’histoire de notre équipe et les leaders qui font une différence dans la communauté. Il a constamment montré un travail acharné et son dévouement pour devenir notre Franchise Player", confirme Ted Leonsis, PDG des Wizards.

Le nouvel engagement de Beal montre par ailleurs que le camp du joueur avait clairement la main sur les négociations. Alors que Washington pouvait lui offrir cinq ans à 251 millions de dollars, les équipes rivales ne pouvaient aller que jusqu’à quatre ans à 186 millions. Il semblait, au premier abord, que la franchise avait l’avantage dans les discussions. Le pouvoir de décision dont dispose l’arrière prouve le contraire.

Bradley Beal sort d’un exercice compliqué, en dessous de ses standards, à 45% au tir et 30% à trois points. Il affiche tout de même des moyennes de 23,2 points, 6,6 passes et 4,7 rebonds par match. Des statistiques très honnêtes, mais nécessairement décevantes après deux années à plus de 30 points par rencontre. Les Wizards comme le joueur espèrent retrouver leur meilleur niveau au début de la saison 2022-2023, avec un nouvel effectif.

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