« Il a changé ma vie », la superbe déclaration d’amour à James Harden

Daryl Morey a quitté les Houston Rockets en rendant hommage à James Harden, son joueur fétiche dans le Texas.

« Il a changé ma vie », la superbe déclaration d’amour à James Harden
Que l’on aime ou non, on ne peut que saluer la persistance de Daryl Morey et sa foi inébranlable en sa philosophie de jeu. Le dirigeant a vécu avec ses idées, jusqu’au bout. Le fervent défenseur des analytiques et du small ball. Il faut dire qu’aux Houston Rockets, franchise dont il a démissionné la semaine dernière, il avait la superstar idéale pour appliquer sa conception du basketball. James Harden. Un joueur qu’il a fait venir alors qu’il était encore sixième homme au Thunder. Morey a cru en lui. Harden a cru en Morey. Ils avaient une vision commune. Le même rêve, aussi, celui de gagner le titre. Au final, ils ne sont pas passés loin en 2018. Le GM quitte finalement le navire sans bague. Mais non sans déclarer sa flemme au barbu.
« Une page entière pourrait être consacrée à James. Il a changé ma vie et il a révolutionné le basket », écrit justement Daryl Morey dans le Houston Chronicle, dont il a pris une page de pub pour remercier les Rockets. « On joue différemment au basket grâce à James et son jeu est imité et analysé sur les playgrounds du monde entier. Je n’arrive pas à croire que je ne vais plus pouvoir parler stratégie avec lui. »
James Harden a effectivement inspiré ses pairs sur de nombreux points. Notamment sa capacité impressionnante à obtenir des lancers-francs. DeMar DeRozan avouait par exemple étudier la façon dont la star des Rockets jouait de ses bras pour provoquer des fautes. Ses step-backs ou ses side-steps à trois-points sont aussi repris par la plupart des meilleurs joueurs NBA. Des jeunes stars comme Luka Doncic ou Trae Young admettent s’inspirer beaucoup d’Harden. Pour ce qui est de la révolution du basket, il faut nuancer. Celle-ci a plusieurs visages. Comme Stephen Curry et les Golden State Warriors par exemple. Mais c’est vrai que James Harden représente parfaitement la vision « analytique » du jeu, avec une exclusion totale des tirs à mi-distance au profit des layups, des lancers et des trois-points.