Depuis lundi soir, tout le monde a les yeux rivés sur Derik Queen aux USA. Et pour cause ! Avec ses 33 points, 10 rebonds, 10 passes (et 4 contres !), il n’a pas seulement signé son premier triple-double en NBA. Il devient le 5e rookie sur les 20 dernières années à réussir un triple-double à 30 points ou plus, rejoignant un cercle ultra-fermé dans lequel on retrouve LeBron James et Luka Doncic...
Encore mieux, c’est le premier pivot rookie de l’histoire à réussir un triple-double de 30 pts ou plus et le premier rookie, toute position confondue, à combiner cela avec 4 contres. Malheureusement pour lui, cette nuit historique ne sera pas accompagnée d'une victoire puisque les Pels ont concédé une défaite dans les ultimes secondes face aux Spurs d'un autre rookie incandescent, Dylan Harper.
« Je suis heureux pour lui », a déclaré Queen à propos de Harper. « J'ai joué contre lui à l'université, je le connais depuis qu'il est enfant, j'ai joué contre lui au collège. J'ai hâte de l'affronter à nouveau. »
Drafté en 13e position cette année, l'intérieur des Pelicans est, avec Jeremiah Fears, un peu la seule satisfaction de ce début de saison catastrophique du côté de NOLA. Alors que Zion Williamson brille de nouveau par son absence, Derik gagne du temps de jeu et impose petit à petit sa grosse pâte sur le jeu des hommes de Borrego.
« C'était une soirée spéciale pour lui », déclarait James Borrego, entraîneur par intérim des Pelicans, à propos de son pivot. « Il a été formidable. Il a fait un excellent travail défensif au rebond et a contrôlé l'attaque. Nous avons beaucoup joué sur lui. Il a été fantastique. »
Derik Queen, lui, n’a pas de regrets à exprimer, seulement de l’admiration pour ce qu’il a accompli et de l’ambition pour la suite. Quelques semaines plus tôt, lorsqu’on évoquait les comparaisons avec Nikola Jokic, Queen se voulait prudent : « J'essaie vraiment de ne pas me comparer aux autres. », disait-il, préférant tracer sa propre trajectoire plutôt que d’être l’ombre d’un autre.
Et pourtant, le parallèle s’impose : toucher, vision du jeu, agilité de big man capable de marquer, passer, dominer la raquette, des réflexes que Queen a peaufinés à l’université, des qualités qui transparaissent déjà en NBA.
Derik Queen, l'espoir d'une ville
La saison 2025-26 des Pelicans n’est pas brillante (c'est le moins que l'on puisse dire...), mais Queen commence à incarner l’espoir d’un renouveau. Dans la défaite de lundi, il a porté l’équipe sur ses épaules, provoquant une remontée spectaculaire en deuxième mi-temps, donnant l’impression que le match basculerait.
En effet, les Pelicans accusaient un retard de 20 points à l'entame du troisième quart-temps et avaient besoin d'un retour spectaculaire. Queen a alors alimenté un troisième quart-temps fulgurant pour la Nouvelle-Orléans en compilant 21 points et cinq passes décisives, devenant ainsi le quatrième joueur de l'ère du play-by-play à terminer un quart-temps avec au moins 20 points et cinq passes décisives sans aucune perte de balle, rejoignant ainsi LeBron James, Brandon Ingram et Tyus Jones.
DERIK QUEEN IS DIFFERENT.
33 PTS
10 REB
10 AST
4 BLK
11/15 FG pic.twitter.com/7BbyBmNh1B— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) December 9, 2025
Le rookie des Pelicans a réussi 6 tirs sur 6 dans ce troisième quart-temps, marquant ses 9 lancers francs, et a terminé le match avec 73,3% de réussite. La Nouvelle-Orléans a dominé San Antonio 45-23 sur ces 12 minutes. Queen est également devenu le plus jeune joueur de l'histoire de la NBA à marquer plus de 20 points dans un quart-temps sans rater un seul tir.
Reste ce paradoxe cruel d'une performance individuelle historique, un nom désormais gravé dans les annales, sans victoire ni trophée. Mais, pour Derik Queen, ce triple-double ne sonne pas comme une fin. Il pourrait bien être le point de départ d’une ascension constante d’un rookie qui, match après match, transforme le potentiel en réalité.
Williamson, Murphy, Jones... Le début de l'exode aux Pelicans ?


Maintenant pour entourer ces jeunes va falloir se débarrasser de Zion vite pour aller chercher des picks (notamment pour la draft 2026, c'est sûr que malgré tout le talent de Queen, ce move c'était pas du génie de la part de Dumars mdrr)
Il est déjà un des joueurs les plus funs à regarder jouer de toute la ligue. Trop de flair, trop de style, avec juste ce qu'il faut de nonchalance pour donner l'impression qu'il joue sans effort.
J'adore.