"Ça m'a fait de la peine, miskine. Il est limite devenu le visage du virus en NBA. Le comportement des gens et des journalistes a été dégueulasse. Je ne comprends pas le fait de sortir le nom des malades. On se serait cru au mercato quand c'est la course au scoop. C'était la free agency du coronavirus. C'était insupportable. Tu peux dire qu'un mec est malade sans le nommer. Aujourd'hui, Philadelphie et les Lakers ont des cas, et on se sait pas qui c'est. C'est plus respectueux."
Et pour lui, le fait que Rudy Gobert ne soit pas américain faisait du double DOPY en titre le coupable idéal aux yeux du pays de l'Oncle Sam."C'est typiquement le truc où on va blâmer l'étranger. Il est européen donc il a ramené le virus ? Alors qu'on ne sait pas. Qui dit que ce n'est pas Donovan Mitchell qui l'a contaminé ? L'environnement est malsain, pas aidé par ce que raconte Donald Trump. La blague avec les micros, c'était une plaisanterie où personne n'avait pris conscience de l'ampleur du truc. C'est facile de le pointer du doigt a posteriori. J'aurais pu faire la même blague. C'était de la dérision par rapport aux premières mesures prises par la NBA. Il fallait une distance avec les journalistes alors qu'il y en a qui voyagent avec nous dans l'avion, le car. Rudy, il est passé de patient zéro à celui qui a sauvé l'Amérique dans un autre article, On dit tout et n'importe quoi."
Au passage, Evan Fournier admet que cette période est "la plus bizarre" qu'il ait connu et qu'il ne faut pas trop espérer pour les JO cet été."Selon moi, les Jeux Olympiques, c'est mort".