Jabari Parker sait déjà ce qu’il veut faire après sa carrière

L'ailier des Milwaukee Bucks Jabari Parker a déjà une idée concrète pour l'après-basket : devenir enseignant à Chicago.

Jabari Parker sait déjà ce qu’il veut faire après sa carrière
Jabari Parker n'a passé que deux saisons dans les bottes d'un joueur NBA - dont une année rookie a seulement 25 rencontres  en raison d'une blessure - mais il semble déjà avoir l'esprit très clair sur son après-carrière de basketteur professionnel. Dans un article publié sur le site The Players Tribune qui donne une colonne aux sportifs pour pouvoir s'exprimer sur ce qui leur tient à cœur, Parker a livré son envie pour la suite de son développement en tant qu'homme, pour ses années qui suivront la fin de sa carrière NBA. Et pas n'importe où, à Chicago, sa ville natale, en proie aux violences régulières.
"J'ai hâte du jour où je pourrai me tenir devant une salle de classe. Obtenir mon diplôme, comme je me l'étais promis à moi-même et à ma mère le jour où je l'ai appelé ainsi qu'à mon père pour leur annoncer que j'allais intégrer la Draft", a expliqué Parker. "Peu de gens dans ma famille peuvent dire qu'ils ont obtenu un diplôme universitaire, donc je veux le faire, pour eux comme pour moi."
L'ancien de Duke, sélectionné au #2 pick de la cuvée 2014 derrière Andrew Wiggins, voit même plus large dans son plan de carrière. Il aspire à guider la jeunesse qu'il aura en main en tant qu'instituteur, et nourrir l'espoir chez eux qu'il existe autre débouchée que la violence.
"Je souhaite devenir enseignant après mon retrait de la ligue, et aider à montrer aux jeunes ce que m'ont père et Mme Reed (son ancienne professeur d'histoire, ndlr) m'ont montré : dehors, il existe bien plus que les gangs et les boutiques d'alcool, que la violence. Donc l'an prochain, je vais commencer à prendre des cours l'été et travailler en vue de décrocher mon diplôme".
Jabari Parker semble bel est bien convaincu d'aller au bout de son idée, ce qui est d'autant plus remarquable que l'après-carrière chez les joueurs de la grande ligue représente souvent quelque chose d'assez flou.