Jared Sullinger, l’energizer des Celtics

Absent pendant plus de six mois après une opération au dos, Jared Sullinger a fait un retour efficace et précieux au sein des Celtics.

Finalement, ce début de saison des Celtics n'est pas aussi catastrophique qu'on aurait pu l'envisager. Malgré quatre défaites inaugurales, Boston a réussi à retrouver un peu de crédibilité et à montrer que son groupe était également capable d'enchaîner les succès. Alors que cette nuit les joueurs de Brad Stevens accueillent Portland au TD Garden, un joueur a fait un retour aussi discret que précieux dans le roster des C's cet été : Jared Sullinger.[superquote pos="d"]"On a voulu faire en sorte que vous la fermiez". Jared Sullinger aux médias.[/superquote] Contraint de mettre un terme à sa saison en février dernier après une opération au disque lombaire, l'ancien intérieur d'Ohio State tire le maximum des 19 minutes de moyenne que lui a offert son coach depuis le début de la saison. Avec 11.3 pts et 5.1 rbds par match, Sullinger joue un vrai rôle d'energizer dans un groupe que l'on pourrait penser bien trop dépendant de Jeff Green en l'absence de Rajon Rondo. Arrêté en septembre pour une embrouille domestique, le 21e pick de la Draft 2012 est resté concentré sur le terrain pour faire taire des médias qui ont rapidement accolé le mot tanking aux objectifs des Celtics.
"Vous parlez tous de la loterie, mais nous on n'y pense pas. On s'en moque. On veut gagner et jouer les playoffs. C'est vous qui avez amené ça dans la conversation. On a clairement voulu faire en sorte que vous la fermiez les mecs", a-t-il expliqué après l'entraînement de mercredi sur Yahoo Sports.
Sur un plan plus personnel, Jared Sullinger ne peut qu'être satisfait de ce qu'il propose après avoir été convalescent durant une bonne partie de l'été. Les statistiques spécifiques au jeu au poste mettent en lumière son activité. Sur les 26 actions où il s'est retrouvé en situation dans la raquette, le meilleur pote de Trey Burke affiche une moyenne de 1.077 pt/action, soit le meilleur ratio chez les intérieurs de Boston (Vitor Faverani, Kelly Olynyk, Brandon Bass et Kris Humphries), et le 83e score de la ligue malgré un temps de jeu inférieur à la plupart des autres squatteurs de peinture. "Sully" prend même confiance en son shoot et n'hésite plus à tenter sa chance à mi-distance et à 3 points. Brad Stevens souhaite l'encourager à shooter même si son début de saison dans l'exercice n'est pas vraiment concluant (2/10 à 3 pts). Celui que l'on annonçait comme un gros prospect avant son arrivée en NBA est en train de trouver sa place dans cette équipe et dans cette ligue. Touché au genou, il a dû renoncer à affronter les Bobcats mercredi, favorisant la fin de série de Boston. Le revoilà en jambes pour défier les Blazers cette nuit et continuer sa belle progression.