Jason Kidd ne compte pas mettre fin à la guerre des mots avec les Knicks

Si la plupart des coaches préfèrent ne pas entendre leurs joueurs faire du trashtalking, ce n'est pas le cas de Jason Kidd.

Jason Kidd ne compte pas mettre fin à la guerre des mots avec les Knicks
Depuis cette intersaison, la « rivalité » entre les New York Knicks et les Brooklyn Nets est montée d’un cran. Les Nets ont considérablement amélioré leur roster au point de se  poser comme un sérieux prétendant à l’Est et, de facto, de revendiquer la première place à New York. C’est ce qu’a proclamé publiquement Paul Pierce dès son arrivée, et depuis les échanges verbaux entre les deux franchises sont incessants. C’est d’abord Raymond Felton qui a à plusieurs reprises répondu à l’ancien Celtic. J.R. Smith a ensuite pris le relais en affirmant que les Knicks seraient champions NBA. Reggie Evans s’est contenté d’un « Lol » pour commenter, alors que Jason Terry a lui suggéré que les Knicks pourraient gagner un titre… à Rucker. Bref, les Nets n’ont pas leur langue dans leur poche. Le genre de comportement que certains coaches n’aiment pas voir chez leur joueur. Mais ça ne semble visiblement pas gêner Jason Kidd :
« C’est comme ça que mes gars sont », a expliqué le nouveau coach de BK à Newsday. « Ils doivent être comme ils sont. Certains aiment parler, d’autres non. Donc vous n’entendrez probablement pas Brook (Lopez) être impliqué là-dedans.   Mais Paul Pierce et Jason Terry, c’est l’essence de ce qu’ils aiment faire. C’est juste du fun. Le match ne se gagne pas dans les journaux, il se gagne sur le terrain. »
Forcément proche des Knicks avec lesquels il jouait l’an dernier, Jason Kidd aime cette rivalité. Comme Carmelo Anthony, il n’y voit que du positif : « C’est excellent d’avoir deux équipes qui sont compétitives, qui se battent toutes les deux pour ce but unique, gagner le titre. » Et dans cette quête, des joueurs comme Jason Terry, Kevin Garnett et Paul Pierce seront avec leur expérience des joutes des playoffs et des Finales des pions essentiels. Alors, ils peuvent bien parler s’ils en ont envie…