Les Knicks aidés par les vrais-faux tweets de Bernard King ?

Avant la rencontre face aux Pacers, un ami de Bernard King aurait utilisé son compte Twitter pour promulguer ses conseils aux Knicks qui les ont visiblement suivis.

Les Knicks aidés par les vrais-faux tweets de Bernard King ?
Ça restera comme l'une des histoires anecdotiques de ce match 2 entre New York Knicks et Indiana Pacers. Tout a commencé lorsqu'ont été publiés sur le compte Twitter de Bernard King - légende des Knicks et employé par la franchise pour être consultant basket sur MSG Network, dont James Dolan et dont les Knicks sont proprio - quelques critiques dures, mais pas dénuées de fond :
« Si l’épaule de Carmelo le gêne autant – travaille dans la raquette – drive et distribue – deviens un facilitateur – c’est un jeu d’EQUIPE »   « On m’a toujours appris – Prends des tirs à haut pourcentage – ne force pas – arrête le one man show – n’abuse pas du dribble – circulation de balle. »   « Les Knicks DOIVENT faire plus tourner la balle et prendre des tirs ouverts – doivent arrêter de balancer des mauvais tirs parce que la fin des 24 secondes approche. »
Des tweets qui ont été retranscrits par le New York Daily News, mais que l'on ne peut plus voir puisque le compte a été fermé dans la foulée... Les Knicks ont expliqué qu'il s'agirait en fait d'un ami de Bernard King qui aurait utilisé son compte. Qu'ils soient de King lui-même ou non, et qu'ils aient été lus ou pas par les joueurs, ces tweets n'étaient en tout cas pas infondés puisque les Knicks ont remporté ce Game 2 en jouant de cette manière.
« J'ai découvert ces prétendus tweets de Bernard King quand je suis allé au shootaround », a expliqué Melo à Yahoo! Sports. « J'ai essayé de ne pas trop y penser car je connais très bien Bernard. Ensuite, j'ai appris qu'il avait essayé de me joindre  pour me faire savoir que ce n'était pas lui qui avait dit ça. Il voulait juste s'excuser. Je n'ai pas vraiment accordé beaucoup d'importance à ça, de toute façon. »
Quoi qu'il en soit, la star des Knicks a parfaitement répondu à ces critiques sur ce match. Il a pris plus de tirs à haut pourcentage comme le suggérait les tweets, avec une réussite au tir de 50% qu'il n'avait pas affiché de tous les playoffs.
« Je ne peux pas arrêter d'attaquer. Je ne peux pas arrêter d'être agressif sur un terrain de basket », confiait-il après la rencontre.
Mais tout en étant toujours agressif, il a suivi l'autre conseil de Bernard King ou son ami en laissant la balle circuler et en laissant s'exprimer ses coéquipiers. Les New-yorkais ont shooté à 49,4% de réussite au tir et cinq joueurs ont inscrit 10 points ou plus.
« Les gars ont bien fait circuler la balle, les gars ont rentré leurs tirs et nous étions extrêmement agressifs en attaque », constatait Kenyon Martin.
Finalement, cet ami anonyme de Bernard King devrait ré-activer le compte Twitter pour le game 3, histoire de prodiguer à nouveau ses bons conseils, puisque ça a l'air de marcher.