La polémique qui monte : Les Lakers ont-ils été avantagés par les arbitres contre les Warriors ?

Plusieurs coups de sifflets litigieux ont tourné à la faveur des Los Angeles Lakers lors du match contre les Golden State Warriors.

La polémique qui monte : Les Lakers ont-ils été avantagés par les arbitres contre les Warriors ?
C’est toujours facile de crier au complot en NBA. Surtout quand ça concerne les Los Angeles Lakers, l’une des franchises les plus glorieuses, les plus fortes, les plus vendeuses et donc aussi l’une des plus protégées de la ligue. Voir le scandale partout, c’est à la fois facile sans pour autant être justifiable. Ça relève même de la mauvaise foi par moment. Mais après le match d’hier soir, les Golden State Warriors peuvent avoir des raisons de penser qu’ils n’ont clairement pas été avantagés par les arbitres – pour ne pas dire l’inverse. Cette rencontre, Stephen Curry et ses coéquipiers l’ont d’abord perdu parce qu’ils n’ont pas su prendre soin de la balle dans le troisième quart temps, alors qu’ils comptaient 13 points d’avance à la pause. Steve Kerr le soulignait dès la fin de la partie : les balles perdues à répétition ont laissé leurs adversaires revenir au score. En revanche, plusieurs décisions litigieuses des officiels n’ont certainement pas facilité la tâche pour les Warriors. Ça a commencé avec une faute offensive sifflée contre Juan Toscano-Anderson à un peu plus de 9 minutes de la fin du match. Pourtant, même à vitesse réelle (enfin, à la TV, en réalité c’est beaucoup plus rapide « en vrai »), il paraît clair que c’est LeBron James qui s’est déplacé en direction de l’attaquant. Steve Kerr l’a vu. Et il demandé à ce que les arbitres revoient l’action. Effectivement, ils ont finalement accordé deux lancers à JTA. https://www.youtube.com/watch?v=_h3Ff7wP6EA Mais le coach de Golden State venait donc de gaspiller son challenge pour une décision qui aurait dû être assez logique dès le départ. Un challenge dont il ne pouvait plus profiter au moment où Andrew Wiggins a écopé d’un passage en force alors que c’est Wesley Matthews qui avait fait faute sur l’action. Et que dire alors du moment où Jordan Poole est monté au cercle après un superbe crossover, avec l’ambition de postériser James ? Le King l’a percuté de plein fouet. Le jeune joueur des Warriors a été déséquilibré suite au contact et il a manqué son dunk. No call. Ça méritait pourtant deux lancers-francs, là encore indiscutables. Jordan Poole a voulu claquer le poster de l’année sur LeBron James Parmi les autres coups de sifflet douteux, notons notamment les écrans illégaux qui ont pénalisé Draymond Green et Kevon Looney. Celui de Green était pourtant vraiment propre et à un moment crucial de la rencontre. Les Warriors ont perdu le ballon injustement. Mais la décision la plus étrange provient d’une remise en jeu de LeBron James. Le natif d’Akron a poussé la balle d’une main, sans la contrôler, en direction de son coéquipier. Pile à au moment où il a hérité du ballon, l’un des arbitres a commencé à compter les cinq secondes – le signe que ça jouait. Mais quand le cuire a finalement roulé en direction d’Andrew Wiggins, qui n’avait plus qu’à dunker, les officiels ont alors arrêté le jeu pour rendre la balle aux Lakers. Wait… What ? Les Warriors menaient alors d’un point (96-95) et ils auraient pu prendre trois longueurs d’avance à un peu plus de trois minutes de la sirène. Sans oublier aussi les nombreux coups subis par Stephen Curry dans le final. Ce n’est pas là que les Lakers ont gagné. Mais difficile de ne pas y penser après un duel aussi serré. Sinon, pour les amateurs des théories du complot, sachez que GS affichait un bilan d’une petite victoire en quinze matches avec les arbitres nommés par la NBA pour le match d’hier…