« Un bon plat fait maison. Ça fait du bien de revenir dans mon petit paradis », confiait le natif d’Akron.Et sur le parquet de la Quicken Loans Arena, terre de ses nombreux exploits, il se sentait comme dans son jardin. La défense adverse en a fait les frais. Comme s’il n’était pas assez déterminé à l’idée de retrouver son ancienne franchise à la veille de « l’anniversaire » de la mort de Kobe Bryant, un dirigeant des Cavs a cru bon de donner une source de motivation supplémentaire au King. En célébrant avec un peu trop d’enthousiasme un panier manqué de James. « J’ai eu le sentiment qu’il était un peu trop excité de me voir rater », confiait le quadruple MVP. « Je savais qu’il y avait un dernier quart temps et c’est mon moment favori du match. C’est une bonne chose pour lui que je ne vienne qu’une seule fois par an. » LeBron James n’a pas précisé de qui il parlait. A priori un membre du Front Office des Cavaliers. Effectivement, piqué au vif, il allait prendre le money time à son compte. Avec 21 de ses 46 points inscrits dans les douze dernières minutes pour assurer la victoire aux champions en titre (115-108). Mamba Mentality.
« C’est dur de rivaliser quand il fait ça », avouait JB Bickerstaff, coach resté sans solution.C’est la meilleure performance de LBJ depuis le coup d’envoi de la saison. Digne de son statut. Digne d’un favori au MVP. Et digne d’un belle hommage à Kobe. CQFR : LeBron fait très mal aux Cavs, Michael Porter Jr étincelant