Les cadeaux de Noël 2022 dont la NBA a besoin

Les cadeaux de Noël 2022 dont la NBA a besoin

Ho, ho, ho ! Le Père Noël distribue ses cadeaux aux joueurs et équipes de la NBA pour ce Noël 2022. Merry Christmas à tous !

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Article

Ce week-end, c'est Noël ! Comme chaque année, on s'est dit que le Père Nerlens Noël pouvait aussi faire quelque chose pour certains joueurs et équipes NBA, mais aussi indirectement pour les fans et les observateurs. Voici ce qu'on espère voir sortir de sa hotte !

Pour les Spurs : le premier choix de la draft NBA.

Pour les Cavaliers :  un playbook avec plus de systèmes pour Evan Mobley en attaque. Histoire de ne pas juste gagner des matches en saison régulière. 

Un trade pour Evan Fournier. Parce que franchement, New York c’est cool et Evan doit kiffer la vie à Manhattan, mais Tom Thibodeau est en train de nous priver de son prime.

Pour les fans des Bulls : Qu'ils puissent rêver de Victor Wembanyama plutôt que de Zach LaVine. Autrement dit, une reconstruction, oui, oui.

Pour les Bulls : le premier choix de la draft, du coup.

Ah, puis tant qu’on y est avec Chicago, il faut aussi un nouveau corps pour Lonzo Ball.

Les “Au fait, ils deviennent quoi ?” de 2022

Des jambes métalliques de rechange pour le cyborg Kawhi Leonard, le robot le plus performant de la ligue mais dont les pièces actuelles semblent un peu usées, ce serait cool. Imaginez seulement les Clippers en playoffs s’il est à 100%...

Pour les Hornets : un big man. Parce que franchement, Gordon Hayward en stretch five, c’est un peu limite. Bon, on exagère, mais leur secteur intérieur, c’est aussi désertique que ma vie sociale et sexuelle pendant les confinements. (PS : on a juste copié cette proposition de l’an dernier mais le Père Noël a décidé de ne faire aucun cadeau aux Hornets. Il serait temps que Michael Jordan prenne cette affaire de manière personnelle).

Pour les Pacers : le premier choix de la Draft.

Pour les Nets : que Mohamed Henni emménage chez Kyrie Irving pour péter tous ses écrans et tablettes. Juste histoire d’être sûr que le meneur des Nets ne tombe pas sur un autre documentaire débile ou une nouvelle théorie du complot. Parce que quand il joue, Brooklyn est tellement dangereux…

Un elixir de jeunesse pour Chris Paul. C’est con de décliner au moment où ses coéquipiers passent tous des paliers.

Surtout pas le premier choix de la NBA draft pour les Rockets. Tout sauf ça. 

Pour les Nuggets, une reconversion de Dayot Upamecano pour les aider, parce qu’un “contender” avec une telle défense, c’est aussi scandaleux qu’Emiliano Martinez avec un trophée de champion du monde.

Pour Shaï Gilgeous-Alexander : une vraie équipe.

Pour les Wolves : un retour dans la NBA des années 80. La belle époque où les intérieurs avaient un rôle. Et où ils jouaient dur… Ah merde… et où ils avaient la balle au poste bas… Ah merde bis. Non, laissez tomber. KAT est trop soft et Rudy au poste bas, ce serait pire que de voir Paredes champion du monde.

Une garde correcte pour Jordan Poole. Too soon ?

Un faux iPhone pour Kyrie Irving, pour l’empêcher de tweeter n’importe quoi et essayer de sauver ce qu’il reste de sa carrière, de celle de Kevin Durant et des années d’espérance de vie de Sean Marks. Pour Steve Nash, il est déjà trop tard.

Pour Anthony Davis : des protections qui lui permettent de jouer plus de deux semaines de suite à son vrai niveau. 

Pour Killian Hayes : un sérum de régularité. On a eu très peur à un moment pour sa carrière, mais le travail et la patience ont l’air de payer enfin. Avec la blessure de Cunningham, il devrait avoir du temps de jeu toute la saison pour confirmer qu’il a bien sa place en NBA.

Pour nous : vous vous débrouillez comme vous voulez, mais on veut une série Philly/Brooklyn en playoffs, rien que pour le principe, le bordel médiatique et les 150 polémiques potentielles que ça devrait occasionner.

Pour nous ET pour les Warriors : un retour rapide et des nouveaux cartons de Stephen Curry, parce que mine de rien, il n’y a pas grand-chose qui nous fasse plus vibrer sur cette terre que quand il prend feu un soir par semaine. 

Pour LeBron James : des protections qui lui permettent de jouer plus de deux semaines de suite avec son lieutenant à son vrai niveau.

Pour les fans de NBA : que les équipes se calment un peu sur le load management, de plus en plus assumé et abusé. Ce serait un vrai beau cadeau, parce que les soirs de match où les franchises reposent 4 titulaires d’un coup, c’est vraiment un traquenard. 

Pour les téléspectateurs : que Mike Woodley commente des matches NBA d’une équipe vraiment pourrie. Sa couverture de la tempête de froid qui s’est abattue sur la côte Est des Etats-Unis est juste magique. Imaginez le bonheur pour les téléspectateurs de le voir se plaindre qu’on l’ait tiré de la sieste pour aller mater un Houston-Charlotte à midi un dimanche. 

Pour LeBron James : une wild-card pour le Play-In, pour sauver sa legacy. Parce que là, il se dirige vers trois playoffs ratés (et une sortie au premier tour) en cinq ans. A côté des stats des autres concurrents au GOAT, ça ferait encore plus tâche que le forçage de Salt Bae pour tenir la coupe du Monde sur les photos…

Pour les Wizards, qu’une équipe soit prête à prendre Bradley Beal et que lui accepte d’être transféré. Ben ouais mon vieux, la no trade clause, c’était une belle idée à la con. 

Pour Trae Young : un séminaire sur le leadership pour qu'il arrête d'être aussi perso. Un truc avec un mec qui a vraiment réussi à percer en véhiculant des valeurs d'altruisme et de partage, genre Robert Hue.

Des séances avec Phil Jackson, ou un thérapeute en gestion de la colère pour Draymond Green.

Les MVP et grands gagnants de 2022

Une sortie au premier tour contre un outsider pour Ja Morant, histoire qu’il apprenne un peu l’humilité.

Une dérogation pour Giannis Antetokounmpo, pour pouvoir tirer des lancers-francs quand il veut et où il veut sur le territoire américain. Ca lui évitera de martyriser des échelles innocentes un peu partout.

Un nouvel épisode de la saga John Wick, pour Boban Marjanovic, pour qu'il retrouve un peu de temps de jeu.

Un James Harden et un PJ Tucker flambants neufs pour Joel Embiid, à qui le père Noël n’a jamais vraiment donné ce qu’il voulait. En échange, il veut bien donner son vieux Doc Rivers aux équipes dans le besoin.

Pour Luka Doncic : un coéquipier. Le voir jouer au basket tout seul, c’était marrant deux minutes… Entre 1998 et 2019, soit la période durant laquelle le Dirk Nowitzki a sévi, les Dallas Mavericks n'ont enregistré que 6 sélections pour le All-Star Game, si l'on retire les 14 de l'Allemand. On peut donc dire que Dirk été la superstar la moins bien entourée de sa génération. Ce serait bien d'éviter ce sacerdoce à Luka, nan ?

Une série de 10 défaites pour le Jazz. Il s’agirait de tanker messieurs ! Les Wizards et les Hornets ont déjà reçu leur colis, eux.

Pour RJ Barrett : un tir. Peut-être qu’il pourra devenir un peu plus qu’un “potentiel” qui vampirise le ballon. L’ailier a été drafté il y a déjà 3 ans et pourrait envisager de commencer à jouer un basket moderne.

La retraite pour Udonis Haslem. On sait que Macron aimerait le garder jusqu’à ses 65 ans, mais le pauvre tire vraiment sur la corde là et on n'est pas très loin de l'emploi fictif.

Un trade pour John Collins et Myles Turner. Ils l’attendaient déjà pour Noël dernier  et peut-être qu’ils l’attendront toujours l’année prochaine. 

Pour les Metropolitans : de vraies caméras pour filmer Victor Wembanyama. La planète basket en a marre de regarder l’un des meilleurs prospects de l’Histoire en 144p, suivi par les caméras de surveillance du palais des sports Marcel Cerdan.

Une franchise NBA pour Seattle. Les meilleures blagues sont les plus courtes, ramenez les Sonics.

Un contrat en NBA pour Steve Ho-You-Fat, pour qu'une équipe puisse profiter de ses qualités défensives. Non, en vrai, c'est surtout pour voir les Américains se taper des barres comme des gogols sur son nom. A tous les coups, le joueur des Mets va se faire inviter chez Jimmy Fallon si c'est le cas.

Une belle prime de risques pour le cheval qui se trimballe les 130 kg de Nikola Jokic tous les étés, quand il va évacuer sa déception de ne pas gagner le titre en conduisant un sulky. Le pauvre canasson se fait quand même enfler par rapport à ses camarades syndiqués qui tractent des êtres humains aussi légers que Muggsy Bogues pendant que lui se coltiner un géant.

NBA cadeaux Noël

Pour Brittney Griner : une belle saison WNBA avec un titre au bout. Ce serait une belle histoire après avoir passé quasiment un an dans les geôles russes. Si elle est championne avec Phoenix, on peut être sûr que ça va se battre pour acheter les droits et faire un biopic.

En 2023, il y a le Mondial à cheval - pas littéralement hein - entre les Philippines, le Japon et l'Indonésie. Donc pour les Bleus : ce petit on-ne-sait-quoi qui leur a manqué aux J.O. pour enfin faire mordre la poussière à Team USA sur une finale.

Tant qu’on y est, pour Emmanuel Macron, une belle réunion impossible à louper à cette période, genre des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine ou des accords pour sauver la planète. Bon ce serait aussi un beau cadeau pour l’humanité, mais surtout pour les fans de basket. Si on peut éviter de voir le meilleur récupérateur français de la coupe du Monde de foot faire le back-to-back au Mondial de basket à insister de manière aussi crasse pour gratter des images avec l’idole de tout un peuple - Terry Tarpey - comme il l’a fait avec MBappé, le tout après avoir surjoué dans les tribunes tel un vulgaire PatBev qui célèbre un pauvre match de saison régulière comme une finale NBA…

Pour vous : de beaux Mooks sous le sapin, ce qui signifierait que vous fréquentez des gens de qualité et de goût.

Conte de Noël : le mythique "Merry Fucking Christmas" de Larry Bird

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