LaVar a tort, les Pelicans seraient parfaits pour Lonzo Ball

LaVar a tort, les Pelicans seraient parfaits pour Lonzo Ball

Alors que son fils est susceptible d’être transféré, LaVar Ball réclame à ce que Lonzo Ball évolue aux Phoenix Suns et non aux New Orleans Pelicans.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / ANALYSES / Focus
Pour l’instant, LaVar Ball reste calme. Parce qu’il sait bien qu’il n’a aucune chance de gagner une bataille dans les médias avec LeBron James et Magic Johnson. Mais attendez que son fils Lonzo Ball soit transféré et le papa le plus bruyant de la NBA – un titre temporairement détenu par le père d’Anthony Davis en ce moment – va se remettre à faire son cirque. Il s’est tout de même exprimé sur l’avenir de son aîné. Lonzo est pressenti pour être inclus dans un package pour A.D.

« On veut rester à Los Angeles. Mais s’il est transféré, je ne veux pas qu’il aille à New Orleans. Phoenix est la meilleure équipe pour lui. J’en parlerai jusqu’à ce que ça se produise. »

Et c’est là où il a tort. Les Phoenix Suns ne sont pas le meilleur fit pour Lonzo Ball. Les Pelicans le sont beaucoup plus qu’il ne le pense. Voilà comment le père Ball voit le problème : il identifie une équipe des Suns sans meneur titulaire définitivement installé sur le poste – Elie Okobo est pour l’instant dans le cinq majeur. Alors qu’à l’inverse, il regarde Jrue Holiday comme un concurrent direct pour son fils à New Orleans. Mais il se trompe. Holiday, ancien All-Star (juste une fois), qui tourne à plus de 20 pts et 8 pds cette saison, ne veut plus jouer meneur. Il a lui-même demandé à être décalé au poste deux. De ce fait, la mène est gérée par Elfrid Payton. Et encore, il est blessé en ce moment. Actuellement, le meneur, c’est Frank Jackson ! Bien évidemment que Lonzo Ball va le déloger du cinq majeur fissa-fissa. Il y a un autre élément important à prendre en compte : les Pelicans VEULENT Zo. Ils ont un véritable intérêt pour lui avec donc la volonté de lui donner du temps de jeu et des opportunités pour se développer. Ils parlent de 35 minutes par match. Avec de telles occasions, Ball pourrait rapidement poster le 14-7-7 de moyenne qu’il compilait avant de se blesser en l’absence de LeBron James. Holiday ne serait pas un concurrent. Au contraire. C’est plutôt une aide. Un vétéran respecté, qui ne cherche pas la lumière et qui ne monopolise pas la gonfle. Devin Booker croque plus la balle que Jrue Holiday. Aux Suns, le meneur, de ce point de vue, c’est Booker. Il joue les picks-and-roll. Il crée le jeu. Ball se retrouverait presque avec le même problème qu’à L.A. en étant entouré d’un fort scoreur à Phoenix. Le jeune homme a besoin de pouvoir imposer son tempo en remontant la gonfle. En plus, les Pelicans pratiquent un basket rapide qui colle bien à sa philosophie. Le vestiaire des Suns est une collection de jeunes joueurs. Sans leader. Ça part un peu dans tous les sens avec quelques numéros un peu spéciaux comme Booker ou Josh Jackson. Pas idéal pour Lonzo le taiseux. Aux Pelicans, ils seraient mieux encadrés. On ajoutera aussi que Phoenix aura un pick potentiellement très bien placé. Si les Suns draftent le prodige Ja Morant, quid de l’avenir de Ball ? Il y a finalement bien plus de certitudes à New Orleans. S’il y a bien une chose que LaVar doit espérer pour la carrière de son fils, c’est qu’il soit envoyé aux Pelicans.
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