Dion waited for it
Bien entendu, cette dynamique aurait été impossible sans des performances optimales du trio moteur du groupe : Goran Dragic-Hassan Whiteside-Dion Waiters. [superquote pos="g"]"Avec KD, on faisait tout ensemble, j'étais une éponge".[/superquote]Absent durant tout le mois de décembre pour soigner une blessure au pied, Dion Waiters est la vraie surprise du moment pour le Heat. Depuis son arrivée en NBA et sa Draft en 4e position par les Cavs en 2012, on avait vu que par fulgurances le talent de l'ancien arrière de Syracuse, trop individualiste et nonchalant. A OKC, Waiters avait encore quelques die-hard fans, persuadés qu'il démontrerait un jour l'énorme talent entrevu chez les Orangemen par le passé, mais il s'est rapidement transformé en électron un peu trop libre au goût de Kevin Durant et Russell Westbrook. Après un début de séjour poussif en Floride, l'arrière de 25 ans a trouvé son rythme de croisière et, possiblement, une terre d'asile et d'expression. Sur la série de 10 victoires consécutives de Miami, Waiters a même été le joueur le plus en vue, avec deux game winners et des statistiques offensives enfin pertinentes (21.5 points et 4.8 passes de moyenne à 51% en global et 53% à 3 points). http://www.dailymotion.com/video/x59h1nv_dion-waiters-tue-les-warriors-a-0-6-seconde-de-la-fin_sport Une bonne passe à mettre selon lui sur le compte de l'expérience engrangée auprès des stars qu'il a côtoyées avant d'arriver à Miami."J'ai eu la chance de jouer avec quelques uns des plus grands, comme LeBron, Russell ou KD. Avec Kevin, on faisait tout ensemble et j'étais une éponge. Le voir travailler comme il le fait au quotidien malgré son statut, ça m'a poussé à faire la même chose. Aujourd'hui, j'essaye juste d'être constant et de prendre du plaisir. On est sur une sacrée série alors que tout le monde doutait de nous et nous a mis hors course. On ne va pas se laisser entraîner par la hype", a-t-il prévenu sur Yahoo Sports.Un discours partagé par Spoelstra.
"Ne cédons pas à la hype. On doit encore passer deux ou trois niveaux pour être considérés comme sérieux, mais on est ouvert à cette idée. On n'est jamais aussi bons que ce que l'on croit et jamais aussi mauvais que ce que l'on pense. On a fait des progrès, mais on en a encore beaucoup à faire".